Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 9:45:43 PM Jeudi, 18 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Evacuation sanitaire: des blessés de l’insurrection en route pour Tunis

Burkina-Faso - Societe
Comme promis récemment par le gouvernement burkinabè, cinq blessés de l’insurrection populaire et du putsch manqué de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ont quitté le pays pour recevoir des soins en Tunisie.
Chose promise, chose due. Des blessés des deux derniers grands événements qui ont marqués la vie politique burkinabè des deux dernières années pourront recevoir des soins adéquats. Cinq d’entre les blessés de l’insurrection populaire et du putsch avorté, qui vivant encore avec des balles ont été évacués, pour les leur extraire.

Ainsi, Olivier Soudré, Alassane Dao, Patrice Kéré, Congo Congo et Amadé Zonou, tous blessés par balles à la cuisse lors du coup d’Etat, ont pu être évacués dans la nuit d’hier, 27 septembre 2016, à 20h, de l’aéroport international de Ouagadougou pour Tunis. Ils recevront donc de soins appropriés.
" Blessés par balle à la cuisse gauche, Olivier Soudré s’est dit heureux de savoir que sa blessure sera bientôt un lointain souvenir. Nous disons merci à toutes les autorités de nous avoir donné cette chance de se faire opérer à Tunis", écrit Sidwaya.
Ces blessés devront être bientôt "débarrassés " des balles qu’ils portent depuis ces deux évènements.

Cette évacuation intervient faut-il le rappeler, un an après le putsch manqué et près de deux ans après celui de l’insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir. Les cérémonies officielles devant marquer le premier triste anniversaire avaient été boycottées par les victimes et leurs parents. Ce boycott était en signe de contestations, face aux promesses non tenues du gouvernement à leur égard.

Heureusement, et à la grande satisfaction des blessés, les points de divergences ont vite été dissipés lors d’une rencontre entre les deux parties la semaine dernière. A l’occasion, les autorités burkinabés ont renouvelées leur volonté à soutenir les victimes.

Les 30 et 31 octobre 2014 et le 16 septembre 2015, la jeunesse burkinabè a payé de sa " vie ", pour défendre la démocratie.