Au sujet des élections, +Le Matin+ fait savoir que la campagne électorale est lancée ce samedi 24 septembre pour se terminer le jeudi 6 octobre à minuit, ajoutant que durant cette période, les candidats de 32 partis politiques vont devoir convaincre les 15.702.592 électrices et électeurs de voter en leur faveur pour qu’ils puissent obtenir un mandat de 5 ans et un siège parmi les 395 de la Chambre des représentants.
Depuis les législatives de 2011, l'élection des membres de cette Chambre se fait sur des bases électorales différentes : 305 sièges au niveau des circonscriptions locales, et 90 sièges sur la base de la circonscription nationale, rappelle la publication.
Pour assurer une place aux femmes, les partis politiques, dans le cadre de la discrimination positive, se sont engagés à réserver aux candidates femmes 60 sièges de la liste nationale, tandis que les 30 sièges restants sont réservés aux candidats jeunes ayant moins de 40 ans, ajoute le journal.
+L’Opinion+ s’intéresse à la lutte contre terrorisme. « Lutte anti-terroriste : La pertinence de la stratégie royale saluée par la communauté internationale », titre le quotidien.
Le journal souligne que l'"exemplarité” et la "pertinence” de la stratégie multidimensionnelle mise en place par le Roi Mohammed VI en matière de lutte anti-terroriste au Maroc et bien au delà, ont été saluées par la communauté internationale à New York, à l’occasion de la 7è réunion ministérielle du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF), qui s’est tenue, mercredi en marge des travaux de la 71è Assemblée générale de l’ONU.
C’est ainsi que le ministre néerlandais des Affaires étrangères du Royaume des Pays Bas, Bert Koenders, dont le pays co-préside avec le Maroc le GCTF, depuis le mois d’avril 2016, a tenu à saluer « la grande admiration » de son pays à l’endroit de l’approche multidimensionnelle adoptée par le Maroc en matière de lutte anti-terroriste, sous le « leadership » du Souverain, en saluant l’appel du Souverain « en faveur d’une coalition de musulmans, de chrétiens et de juifs contre l’extrémisme violent », fait savoir le quotidien.
+Libération+ s’attarde sur le bilan du gouvernement. « Que pourraient encore attendre les citoyens marocains d’un gouvernement comme celui de Benkirane ? », s’interroge la publication.
Tous les micros-trottoirs crédibles font état d’une déception totale. Un pays qui a souffert de tant d’années d’ajustement structurel devait en fait entrer immanquablement à l’ère de l’ajustement social. En vain, les efforts déployés par le gouvernement El Youssoufi se sont volatilisés, estime-t-il.
En 2014, soit plus de deux ans après l’arrivée du gouvernement Benkirane, un rapport mondial de suivi de l’éducation publié par l’Unesco avait établi un classement qui situait le Maroc au 143ème rang sur 164 pays.
L’enseignement, secteur primordial pour l’ascension sociale de beaucoup de Marocains fut, le temps d’un mandat, victime d’une politique néolibérale sauvage, que sous-tend un discours moralisateur, commente le quotidien. « On a ainsi laissé le citoyen lambda dans un embarras manifeste, ballotté entre un service public de mauvais aloi et un secteur privé d’une rapacité sans précédent », s’indigne-t-il.
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