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Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment le financement de la campagne électorale, la COP22, le secteur de l’enseignement et les sacs en plastiques.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le gouvernement a revu à la hausse le montant accordé aux partis pour le financement de la campagne électorale. Alors qu’un décret du chef de gouvernement avait fixé le total des subventions publiques pour la campagne à 200 millions DH, un nouveau décret vient d’être publié au bulletin officiel ajoutant une rallonge de 50 millions, soit un total de 250 millions DH.

L’Exécutif a été ainsi sensible aux doléances de plusieurs formations politiques. Certains responsables partisans avaient mal accueilli la baisse de la subvention publique accordée aux différentes formations politiques pour financer la campagne électorale, croit savoir la publication.

+Al Massae+ fait savoir que La formation Al Adl Wal Ihsan (Justice et bienfaisance) a de nouveau formulé un appel au boycott des prochaines législatives.

Pour la formation politico-religieuse, cette période électorale ressemble plus à une opération visant à «embellir l’image du despotisme et à pérenniser son existence» qu'à une période de bilan, de choix des futurs décideurs ou encore de mise en place d'une alternance autour du pouvoir, ajoute le journal.

Et d’ajouter que "Al adl wal ihsane" justifie sa position par une étude du contexte constitutionnel et politique, ainsi que des cadres juridique et organisationnel de ces élections, soulignant, à ce propos, que «la Constitution de 2011, bien qu’elle soit intervenue suite à une dynamique locale et régionale, ayant poussé le pouvoir à concéder une part de son autorité, reste toujours une Constitution despotique incapable de régir des élections démocratiques».

Au sujet de la COP22 prévue du 7 au 18 novembre prochain, +L’Economiste+ écrit qu’à quelques semaines de l’organisation de la COP22, les investisseurs américains scrutent de près le secteur des énergies renouvelables au Maroc. Des partenariats pourraient être annoncés lors de la grand-messe de Marrakech.

Les Américains briguent des marchés dans les énergies renouvelables au Maroc, annonce le quotidien, expliquant que les opérateurs et les officiels s'activent à la veille de la COP22. Une délégation marocaine représentant ce secteur s'est d'ailleurs déplacée aux Etats-Unis, la semaine dernière. En parallèle, l’envoyé spécial américain pour la Science était en visite au Maroc.

Cette effervescence n'est pas fortuite, à quelques semaines de la COP22. Elle vient confirmer les ambitions des Américains en termes d’investissements dans ce secteur. «Elle va nous permettre de mieux connaître les initiatives et les projets déjà en cours», déclare ainsi au journal l’envoyé spécial pour la Science qui a eu une série de rencontres avec les responsables marocains du secteur. Il estime, en effet, qu’il y a plusieurs niches pour lesquelles le Maroc et les États-Unis pourront développer des partenariats.

Au registre de l’enseignement, +Le Matin+ indique que les syndicats de l’enseignement sont en colère contre le gouvernement et ils tiennent à le faire savoir.

Lundi, lors d’une conférence de presse organisée à Rabat, trois centrales syndicales, ont appelé à l’organisation de sit-in à l’intérieur des établissements scolaires ainsi que devant les directions provinciales des syndicats demain mercredi et le port de brassards par les enseignants du 21 septembre au 5 octobre pour protester contre «la situation catastrophique» du secteur de l’enseignement, rapporte le quotidien.

+Akhbar Al Yaoum+ souligne que deux mois après l’entrée en vigueur de la loi «Zéro mica», les sacs en plastique continuent de circuler dans les marchés marocains.

Selon le journal, le seul changement constaté est celui du prix de vente de ces sacs dont le coût est passé de 20 à 50 DH le kilo. Cette hausse des prix serait due aux risques légaux que prennent les commerçants qui en distribuent toujours.

Le quotidien ajoute, en citant une source au sein de la Fédération du plastique, que les sacs actuellement disponibles sur le marché proviennent principalement des usines clandestines, dont une bonne partie se situe à Casablanca et sa périphérie, et de la contrebande dans le nord du Royaume. En plus de ces deux facteurs, il faut dire que les stocks de sacs en plastique n’ont pas totalement été épuisés avant l’entrée en vigueur de l’interdiction.