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HAAC : Un premier avertissement à l’endroit de certains médias

Togo -
Ayant reçu mandat de garder un œil sur les professionnels des médias au Togo, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) prend tout le sérieux dans sa mission.
« Il nous a été donné de constater depuis quelques temps des manquements graves dans la conduite des émissions-débat et interactives sur les antennes de certains médias audiovisuels de la capitale et de l’intérieur du pays », relève un communiqué de l’institution que dirige Pitang Tchalla.

Le service Monitoring de la HAAC se fait plus précis et cite les médias et les émissions incriminées : « a Télévision Deuxième (TV2) dans son émission « Grands Enjeux » du mardi 30 août 2016. Radio Zéphyr, dans son émission « Point de Vue » du vendredi 02 septembre 2016.

Radio Fréquence 1, le même jour, dans son émission interactive en Ewé consacrée à la prise de la pierre sacrée en pays Guin, n’a pas respecté les dispositions de la décision de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication relative aux émissions interactives.

La Télévision, La Chaîne du Futur (LCF), le lundi 05 septembre 2016, dans son émission « Toc Toc » s’est aussi illustrée par la violation des dispositions du Code de la Presse et de la Communication », peut-on lire dans le Même communiqué en date du 08 Septembre.

A l’intérieur du pays, ce sont les radios Radio Excelsior d’Atakpamé, Courtoisie et MECAP de Dapaong qui sont pointées du doigt.

« La Haute Autorité condamne ces dérapages, met en garde ces organes et appelle l’ensemble des médias au respect des règles de déontologie et d’éthique de la profession notamment le traitement équilibré de l’information, la sauvegarde des valeurs d’équité et de cohésion sociale indispensables à l’instauration d’un climat de paix et d’un véritable Etat de Droit au Togo », conclu le communiqué.

Il est souvent reproché à cette institution d’ignorer son rôle de protecteur des médias, car toujours prompte à condamner les dérives des médias, mais jamais apte à défendre ces derniers quand leurs droits les plus élémentaires sont bafoués.

Sur ce point, le nouveau bureau est attendu de pied ferme par les acteurs de l’audiovisuel et de la communication.

A.L