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Education, jeunesse et présidentielle gabonaise au menu des journaux camerounais

Cameroun - Societe
L’actualité sociale à travers la rentrée scolaire et la jeunesse mais aussi l’élection présidentielle au Gabon voisin font principalement le menu des journaux camerounais parus lundi.

A une semaine, jour pour jour de la rentrée scolaire, ce sont 100 établissements qui devraient rester fermés dans la région de l’Extrême-Nord, constate le bihebdomadaire régional L’œil du Sahel.

En cause, le regain d’exactions de la secte islamiste Boko Haram contre les populations et qui alimente la psychose, au point que des centaines de jeunes en âge scolaire pourraient bien passer une année blanche.

D’autres qui ont eux aussi perdu le sommeil, renchérit Mutations, ce sont les proviseurs de lycées en attente de mutation : les propositions du ministre des Enseignements secondaires, transmises au Premier ministre pour visa, restent bloquées dans les parapheurs au moment où les réseaux mafieux font feu de tout bois pour éviter une valse monumentale de dirigeants.

«Les nominations des proviseurs bloquées à la primature», résume Le Jour pendant que son confrère, le bihebdomadaire La Météo, dément formellement et évoque «un pétard mouillé».

Le sort de la jeunesse fait aussi la couverture du Quotidien de l’Economie, qui s’intéresse au Plan spécial jeunes, d’un montant de 102 milliards FCFA, annoncé depuis le 10 février dernier par le président Paul Biya et qui, plus de 6 mois après, s’apparente à une «ruse».

Non seulement le gouvernement fonctionne par à-coups et offre peu de visibilité et de cohérence sur le sujet, mais en plus, en parcourant la liste des projets que va financer le Fonds national d’insertion des jeunes (FONIJ), on retrouve des métiers de misère tels que les centres d’appels téléphoniques («call-box»), les cybers jeunes, les kiosques, les moto-taxis, etc.

«Dans un premier temps, le public a cru que des institutions financières ont été sélectionnées pour mobiliser les 102 milliards FCFA dont ne dispose peut-être pas encore l’Etat. Que nenni ! Mounouna Foutsou, le ministre de la Jeunesse, a appris aux journalistes que ce partenariat va plutôt permettre de ressusciter un vieux projet créé, toujours par Paul Biya, il y a 18 ans.»

Au Gabon, et au lendemain de l’élection présidentielle, c’est «la guerre des chiffres» qui fait rage, constate Mutations qui précise que les deux principaux candidats, le chef de l’Etat sortant Ali Bongo Ondimba et son challenger Jean Ping, revendiquent chacun la victoire alors que la proclamation des résultats ne devrait pas intervenir avant mardi soir.

C’est même, répond en écho Le Messager, un «jeu de ping-pong entre Ping et Bongo» : les états-majors des deux hommes, à travers une course folle aux tendances prétendument favorables, pourraient mettre le feu aux poudres et rendre difficile l’acceptation des résultats finaux.

Pour l’Anecdote, c’est Jean Ping qui est en ballotage favorable, mais, face à l’incertitude grandissante, écrit Le Jour, des ressortissants camerounais quittent le Gabon par mesure de précaution : «Ils ont peur d’être pris pour cible en cas de violence post-électorale.»

«Ce qui se passe au Gabon ne saurait nous laisser indifférents, ce d’autant plus que ce pays est voisin du Cameroun, et les problèmes de sécurité qu’il peut connaître, lui qui partage plusieurs kilomètres des frontières avec le Cameroun, dans la région du Sud, auraient forcément un impact sur le nôtre.»