Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 1:02:52 PM Vendredi, 29 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Aného-trône des Adjigo : La réponse cinglante de la famille QUAM-DESSOU au Prof Kuakuvi Magloire

Togo - Societe
Quelle est la réelle histoire du trône des Adjigo d’Aného? Les héritiers de la famille royale des Adjigo, les QUAM-DESSOU montent au créneau à la suite d’un exposé présenté le 18 août dernier par le Prof Kuakuvi Magloire pour présenter la "réelle version de leur histoire". Dans une déclaration parvenue à la rédaction de l’Agence de presse Afreepress, la famille QUAM-DESSOU dit contestée la version défendue par l’intellectuel Kuakuvi Magloire et présente elle aussi sa version de l’histoire du trône des Adjigo occupé actuellement selon elle, par un étranger soutenu par des intérêts « occultes ».
Lire l’intégralité de la déclaration de la famille QUAM-DESSOU.

L’histoire réelle du trône des Adjigo racontée par les héritiers QUAM-DESSOU

Nous voulons par cette note, qui est adressée aux prétendants futures Rois Adjigo, que les 120 familles dont parle le professeur Kuakuvi Magloire qui n’est pas non plus historien sont nos alliés repartis sur toute l’étendue du Territoire et n’ont aucun liens pour accéder au Trône QUAM-DESSOU.

Notre neveu Palanga ne peut jamais être choisi pour être Roi sur le Trône des Adjigo, ni de Glidji, ni de Lolan.

Chers frères, on ne fait pas la refondation de l’histoire.

Lisez attentivement cet extrait de document qui peut vous rafraichir la mémoire. La famille Royal existe belle et bien. Les familles souches Adjigo qui sont venues avec QUAM-DESSOU se reconnaissent, les familles alliées aux Adjigo existent et se reconnaissent aussi.

Nous devons rendre hommage à ces familles et surtout à Frank Kouassi GABA qui a reconnu avec François BYLL que le Palais Royal de Flamani appartient à la famille KODJOVI DJIYEHOUE, (son oncle) que personne ne peut contester. Cette maison n’est pas une maison communautaire.

RAPPORT DES ADJIGO ET DES ALLIES

Parlant des Alliés des ADJIGO, nous avons dit que la Tradition nous apprend que « les premiers rois des ADJIGO ont eu des descendantes princesses qui ont eu des enfants avec des GAN qui se sacrifièrent beaucoup pour le trône ADJIGO à Aného et que ces enfants formaient déjà le premier groupe des alliés».

Nous avons aussi déjà évoqué que « certains GAN d’origine ont eu dans le temps des liens matrimoniaux avec les ADJIGO. De surcroit, ces GAN et leurs familles ont défendu avec vaillance et témérité la cause des ADJIGO dans les conflits qui pouvaient opposer ceux-ci aux colonisateurs et pourfendeurs internes dans la cité d’Aného.

Ils sont du coup considérés comme alliés des ADJIGO, alliés du royaume des mina (gens d’El Mina) fondé à Aného par QUAM-DESSOU.

Aujourd’hui, des gens veulent surfer sur cette notion d’allié pour entretenir la confusion dans le royaume ADJIGO et fouler au pied toute orthodoxie dans le dogme royal.

Actuellement, certaines personnes dans la Communauté ADJIGO et ALLIES pensent et soutiennent, mordicus, qu’un allié peut prétendre au Trône des ADJIGO et y être installé au titre de Roi parce qu’ils soutiennent l’idée d’une soit disant ‘’refondation du Royaume’’.

Nous avons souvent entendu dire que « les alliés se sont beaucoup sacrifiés pour le royaume Adjigo … Pour cela ils peuvent prétendre à être éligible roi des Adjigo... »

C’est une piètre façon de voir les choses, et cela dépasse tout entendement.

Il y a eu de tout temps des royaumes, des souverains dans ces royaumes et des gens de la société civile qui les ont soutenus bec et ongles.

Nous cherchons à comprendre et nous posons les questions suivantes à ces personnes qui ont cette prétention de voir un allié devenir roi des ADJIGO:
- peut-on refonder un royaume traditionnel?
- Veulent-ils prétendre que les souverains qui étaient rois ne l’ont pas été?

Ceux qui avancent une telle idée n’ont qu’à se retourner vers leurs propres familles respectives.
Ce n’est pas parce que X et Y ont accouru, à leur risque et péril, pour aider une famille à éteindre un incendie dans sa maison que X et Y peuvent prétendre désormais devenir chef de cette maison, chef de la famille dans cette maison.

Sous un autre aspect, les Américains étaient les alliés des Français et avaient perdu beaucoup de vies humaines pendant la deuxième guerre mondiale pour la libération de la France. C’est même grâce aux interventions américaines que la France avait été sauvée. Ce n’est pas pour autant que les Américains iront postuler pour être Président de la République en France. Cela ne leur viendrait même pas à l’idée, comme ils n’oseraient même pas aller dans les hémicycles où siègent les Français pour réclamer cela.

Les Américains réclament-ils d’aller être Président du Conseil en Afghanistan ?

De nombreux ‘’tirailleurs sénégalais’’ sont morts pour la France, d’autres déportés lors de la première et de la deuxième guerre mondiale. Ce n’est pas pour autant que les Sénégalais et autres africains impliqués dans la défense de la France vont aller dire aux Français qu’ils peuvent postuler comme Président de la République Française.

Notre avis sur le problème de ‘’refondation’’ est qu’il ne doit même pas se poser.

Nous disons aussi que la question n’a jamais fait l’objet de débats et de discussions au sein de la Communauté ADJIGO et ALLIES.

L’idée n’est que le point de vue de certaines personnes que nous connaissons très bien dans notre Communauté et qui trainent des propos revanchards en vue d’assouvir des ambitions personnelles.

Ce sont des gens qui oublient qu’on est dans la tradition et non dans un contexte de modernité républicaine. Et même si on était dans ce dernier cas-là ?

Ce qui est tradition est tradition tant qu’on accepte qu’il soit tradition.


L’environnement peut être différent, super moderne, contraignant. Mais lorsque les us, coutumes et rites traditionnels sont la raison d’être, le modus vivendi des collectivités locales, on ne peut les transgresser, ni les transformer au bon vouloir de quelques personnes au motif louche et à dessein inavoué.

Les pratiques sociales et culturelles valorisantes sont ancrées en ces us, coutumes et rites traditionnels.

La croyance en la tradition et sa bonne observance est une source vivifiante pour l’essor des peuples.

C’est édifiant de lorgner vers ce qui se passe dans ce domaine (en matière des coutumes et des rites traditionnels) chez les communautés des peuples des pays du Sud-est asiatique, des pays comme l’Inde, le Cambodge, le Bengladesh… et autres, le Japon, la Chine, la Corée … où le respect scrupuleux des préceptes traditionnels amène à l’excellence dans la façon de comprendre, de se comporter, de vivre et de contribuer à l’avancée de la société et du pays.

Leur essor économique remarquable qui en font des ‘’dragons’’ aujourd’hui, ne tire-t-il pas son essence des croyances en leurs dieux et mannes de leurs ancêtres et au respect de leurs totems ?

L’Angleterre, pays moderne à démocratie très avancée maintient la couronne royale qui a ses rites traditionnels. Il en est de même de la Belgique et de l’Espagne, de la Suède…

Avons-nous déjà entendu parler d’une refondation dans ces royaumes en termes d’alternance au trône royal avec des alliés de la couronne ?

Et dans les pays africains et à côté de nous, au Ghana, au Bénin et au Burkina-Faso voisins, au Nigéria, en Côte d’Ivoire, avons-nous déjà entendu parler de refondation dans les royaumes ?

Nous savons tout simplement que quand il y a problème dans les royaumes, il s’agit plutôt, le plus souvent, d’usurpation de trône avec des combines organisées pour cela.
L’histoire de l’humanité, depuis les temps immémoriaux, regorge d’exemples d’usurpation de trône royal.

Pour ce qui est de notre pays, le Togo, il y a des cas d’usurpation de trône dans les communautés locales et malheureusement les fait ont tendance à s’accroitre avec la complicité de gens qui y cherchent et y trouvent leurs intérêts.

C’est inquiétant et préoccupant.

Cela conduit-il à la paix sociale, gage d’un développement économique et social tant recherché ?

Nous avons parlé des alliés des ADJIGO à Aného et nous avons dit que ce sont des GAN qui ont eu, dans le temps, des liens matrimoniaux avec les ADJIGO.

A l’origine, c’étaient les princesses des premiers rois des ADJIGO qui ont eu des enfants avec des Gan qui se sacrifièrent beaucoup pour le trône ADJIGO à Aného et ces enfants formaient déjà le premier groupe des alliés ».

Pour ces alliés, il faut retenir particulièrement les familles AJAVON, DA SILVEYRA, D’ALMEIDA, FORSON, GABA, SODATONOU, TEKOE, TOMETY.

C’est important de dire que c’étaient les principaux alliés de marque. Ces familles, les premières, demeurent les dignes alliées du Trône ADJIGO jusqu’à ce jour.

De braves personnes issues de leur rang ont défendu avec courage, grande bravoure et à leur risque et péril la cause des ADJIGO à Aného.

En 1922, il y a eu les déportations et les expéditions punitives des ADJIGO et de certains de leurs alliés desquels le patriarche Franck Kouassi GABA.

Il est révélé que ces déportés ont marché à pied, en ce moment-là, de Blitta jusqu’à Dapaong (près de 250 kilomètres) dans le nord du Togo dans des conditions épouvantables (chaleur, routes pierreuses et cahoteuses, insécurité, nuits blanches, soif et faim…).

Des alliés ont donc subi et souffert aussi le calvaire imposé aux ADJIGO devenus‘’ persona non grata’’ et à réduire dans la cité d’Aného particulièrement sous la gouvernance du Gouverneur BONNECARRERE.

Mais faut-il pour autant arguer sur la victimisation des alliés pour les dédommager dans le sens que leurs enfants puissent prétendre aujourd’hui être éligibles au trône ADJIGO à Aného ?

Que l’on cesse de bluffer dans notre communauté!!!

Si malencontreusement, il arrive que l’un de ces alliés devienne roi des ADJIGO, que pourra-t-il faire ?

Dans les cérémonies rituelles, particulièrement celles faites dans les cases des morts appelées en mina ‘’yo ho’’, quels ancêtres Adjigo connait-il et va-t-il invoquer ? A-t-il même le droit d’entrer dans ces cases qui sont des lieux sacrées des familles ADJIGO et interdites, par respect de la coutume, à ceux qui ne sont pas de sang?

Est-il un ‘’kovi », suivant le terme utilisé chez nous qui signifie un ‘’ fils initié’’?

A une assemblée générale de la Communauté ADJIGO et ALLIES réunie dans le complexe hôtelier du respectable Richard AQUEREBURU, le Relai des Tropiques à Avepozo, à la question posée par un vieil apparatchik du club des ‘’refondateurs’’ dévoué à l’idée, au représentant du Roi d’El Mina invité à la réunion et qui est lui-même un Chef Traditionnel dans une localité d’El Mina au Ghana, de savoir si un allié peut prétendre monter sur le trône royal des ADJIGO, la réponse de ce dernier a été un non catégorique. La question n’a d’ailleurs pas manqué de l’étonner.


La plupart des familles alliées des ADJIGO comprennent bien leur situation d’alliée et leurs Chefs de familles avouent souvent faire la part des choses dans les discussions. Par exemple, ils sont nombreux à dire bien haut que ‘’ le choix d’un Roi ADJIGO est l’affaire des ADJIGO eux-mêmes et non des Alliés’’.

C’est un grand signe de sagesse de la part de ces Chefs de famille.

Nous ne sommes pas ségrégationnistes, ni partisans de l’exclusion, mais en matière de rites traditionnels, (surtout pour ce qui est de la chose royale), il faut savoir faire le discernement.

En se référant aux arbres généalogiques ayant pour racines QUAM-DESSOU et AHLONKO-FOLLY, on y découvre des parentages d’alliés explicités dans le grand registre tenu de son vivant par le vénérable Kuaku Joseph KPONTON QUAM-DESSOU et entièrement écrit en mina et qui révèle d’où proviennent les liens des alliés guin de coutume tougban avec les ADJIGO.

Nous pouvons dire que les familles comme GABA, DA SILVEYRA, AJAVON, SODATONOU, D’ALMEIDA, et autres TEKOE, TOMETY, AGBOLO, sont des alliées indéfectibles des ADJIGO. Personne ne peut le nier et le contester. Elles sont avec les ADJIGO ‘’zan ku kélé’’, comme on dit chez nous, ce qui signifie ‘’de nuit et de jour’’.

Relevons en passant, que nombre de ces familles sont aussi alliées à Aného de trônes royales comme ceux de FOLLY BEBEY à GLIDJI et de LOLAN à Aného. Nous pouvons citer, entre autres, la famille D’ALMEIDA qui est autant chez les ADJIGO que chez les LAWSON à LOLAN, la famille TOMETY qui est autant chez les ADJIGO que chez les FOLLY-BEBE à GLIDJI…

Nous sommes conscients qu’avec les familles alliées des ADJIGO, on peut, à juste raison, parler d’une entité de la Communauté ADJIGO et ALLIES.

Mais, n’en déplaise aux réformateurs, on ne peut pas, pour ce qui est du royaume, parler de Trône royal ADJIGO et ALLIES.

Il s’agit d’un Trône royal ADJIGO tout court, et plus exactement d’un Trône royal QUAM-DESSOU et cela se comprend aisément si on sait que c’est QUAM-DESSOU, prince d’El Mina qui est venu fonder le royaume des ADJIGO à Aného.

L’origine du Trône royale est uniquement de QUAM-DESSOU.

Celui-ci n’est pas venu d’El Mina avec des alliés pour fonder le trône.

Il y a eu simplement, plus tard, des familles non ADJIGO qui ont soutenu ce trône et qu’on désigne par Alliés.

On peut parler après cela d’une Communauté ADJIGO et ALLIES

Cette Communauté ADJIGO et ALLIES s’est constituée bien après l’avènement de l’implantation du royaume, de génération en génération par le fait des alliances diverses générées essentiellement par des liens conjugaux et aussi par des contingences sociales, la pression des luttes politiques, etc.

Ce n’est pas pour rien que les anciens du royaume ont poussé l’outrecuidance jusqu’à faire créer, à un moment donné, dans les années 1930, une Union des Natifs Adjigo et Alliés (UNAA) pour mettre un distinguo entre la chose royale et le monde ordinaire qui l’entoure. C’est pour qu’il n’y ait pas d’amalgame entre ce qui est du Roi et le monde civil sous l’obédience royal.

Il y a le Trône royal ADJIGO et le monde du royaume qui est la société de la Communauté ADJIGO et ALLIES qui s’est constituée dans le temps comme indiqué plus haut.

Le Trône ADJIGO est le Trône royal de la Communauté des ADJIGO et de leurs ALLIES. Il y a là une nuance avec le fait de parler de Trône royal ADJIGO et ALLIES qui ne se justifie pas.

QUAM-DESSOU et des parents sont venus s’installer sur la plage à Aného dans la deuxième moitié du 17ème siècle, à une date qui est située finalement autour de 168O (après recherches historiques méticuleuses). L’avènement des alliés est intervenu beaucoup plus tard, à partir de la deuxième moitié du 18ème siècle, principalement à travers les liens matrimoniaux qu’il y a eu entre des familles ADJIGO et des familles GAN comme c’est dit plus haut.

Il ne faut pas user de syntaxe qui crée la confusion, (la syntaxe étant la règle qui préside à l’ordre et à l’arrangement des mots pour une signification donnée), à moins que ce ne soit fait à dessein.

Brandir l’appellation ‘’Trône royal ADJIGO et ALLIES’’ et s’y accrocher mordicus pour entrevoir une ‘’refondation’’ est un déni de l’entité royale. C’est à croire que les alliés sont eux aussi venus d’El Mina avec QUAM-DESSOU pour fonder et installer le Trône ADJIGO à Aného.

Est-il vraiment besoin de dire et d’écrire ‘’TRÔNE ROYAL ADJIGO ET ALLIES’’.

Nous savons qu’il y a eu interpénétrations, clivages, intégrations, entre les diverses collectivités sur le site de nos aïeux. Mais le trône royale est une entité qui ne doit pas être sujet à amalgame.

Imaginez que dans le site des lacs, les autres se mettent aussi à dire et à écrire ‘’Trône Royal LOLAN et ALLIES’’ chez les LAWSON et ‘’Trône Royal FOLLY-BEBE et ALLIES’’ à GLIDJI, à quoi cela répondrait-ilet que faudrait-il en penser? C’est même un peu ridicule !!!

En faisant cela avec le trône ADJIGO, c’est à croire que les Alliés sont à la recherche d’une légitimité pour en faire on ne sait trop quoi.

Dans les débuts du règne de Nana Ohiniko QUA-DESSOU XIV, des discussions avaient déjà eu lieu pour supprimer le terme ‘’alliés’’ dans l’énoncé du trône royal ADJIGO. Il y avait des fils ADJIGO, non des moindres, comme le Doyen Dr COFFI DJIYEHUE QUAM-DESSOU, le notable et Conseiller du Trône Komlan San Louis KPONTON QUAM-DESSOU dit Loulou (fils de Ahlonko Emmanuel dit Koko), le Doyen Ahlonko Lucien KPONTON QUAM-DESSOU et bien d’autres, qui étaient partisans de cette suppression.

Nous avons finalement su que le problème n’avait pas été bien appréhendé et exposé et la façon dont il a été entamé a fait croire que ces gens-là voulaient nier ou banaliser l’existence des alliés. S’ils avaient expliqué comme il se devait et un peu comme ce qui est dit actuellement, ils auraient eu, à coup sûr, gain de cause. Et puis, avant et bien de temps après la venue de Nana Ohiniko QUAM-DESSOU XIV sur le Trône ADJIGO, le problème n’était pas tellement posée d’user officiellement de l’appellation jusqu’à le servir sur papier en-tête.

Nous disons haut et fort que l’alliance au Trône ADJIGO ne doit pas être pour certains l’occasion d’être plus royaliste que le Roi, de se croire en milieu conquis où ils peuvent se prendre plus ADJIGO que les ADJIGO et se comporter avec grande désinvolture vis à vis des authentiques fils et filles ADJIGO.
Chacun doit savoir jouer sa partition sans zèle outrancier compte tenu de sa place dans notre Communauté ADJIGO et ALLIES et même s’il advient qu’il se voit confier certaines responsabilités, qu’il ne doit absolument pas prendre cela comme motif de prétention démesurée ou une panacée pour s’embellir la vie.

Les alliés ne doivent pas venir polluer la Communauté ADJIGO et ALLIES par des comportements prétentieux qui laissent à désirer.

L’expérience des Alliés GABA choisis comme Régents doit amener à réfléchir.

A un moment donné, les anciens du royaume ADJIGO n’ont-ils pas adopté la résolution de ne même plus avoir recours à un régent désigné pour l’intérim à la suite du décès d’un roi ADJIGO et de laisser gérer les affaires courantes de la cour royale par le Conseil du Trône jusqu’au choix du futur Roi qui devrait se faire dans un très bref délai.

C’est ce qui a été effectivement décidé et réalisé à la suite du décès en 1977 de Ata QUAM-DESSOU XIII qui fut Roi des ADJIGO à Aného à partir de l’année 1938 et sous le règne de qui la fameuse résolution avait été prise à cause d’une période de régence calamiteuse lié à celui qui l’a conduite, un certain Ananidjin GABA.

L’intérim a été assuré par le Conseil du Trône dont le Président était le respectable Dogbèvi Raphaël SODATONOU et dans les six mois qui ont suivi la mort du Roi, son successeur était désigné en la personne du dynamique Emile SANVEE qui sera intronisé dans la liesse populaire le 25 mars 1978 sous le nom dynastique de QUAM-DESSOU XIV.

A suivre

Les QUAM-DESSOU