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Le MMLK propose un "remède alternatif" pour le désengorgement des prisons au Togo

Togo - Justice
Au Togo, les conditions carcérales dans les maisons d’arrêt ont toujours été pointées du doigtpar les associations de défense des droits de l’homme. Selon le Mouvement Martin Luther King (MMLK) « la voix des sans voix », une de ces associations, le surpeuplement est le premier mal des prisons
togolaises.
A la prison civile de Lomé, indique cette association dans un communiqué dont l’Agence de presse Afreepress a obtenu copie, il y a 2.000 détenus alors que la capacité réelle de cette prison est de 700
personnes.

Pour ce mouvement présidé par le pasteur Edoh Komi, le « remède alternatif » pour désengorger les maisons d’arrêt est d’élargir les détenus qui ont au moins purgé la moitié de leur peine, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme et à l’article 511 du Code de procédure pénale togolais qui dispose que : « les condamnés à l’emprisonnement à temps peuvent bénéficier d’une décision de libération conditionnelle à travers le Garde des sceaux, ministre de la Justice, lorsqu’ils ont accompli la moitié au moins de leur peine, s’ils ont donné des gages suffisants d’amendement, et si leur reclassement social, familial et professionnel paraît rassuré ».

A en croire cette association de défense des droits de l’homme, « cette décision humanitaro-judiciaire viendrait non seulement dans le souci de dépeupler les maisons d’arrêt du Togo mais aussi de prouver dans une autre mesure que la prison a pour mission de corriger le fautif en le restituant même avant la fin de sa peine, dans la société comme une personne meilleure ».

Les personnes devenues « meilleures », poursuit le communiqué, «représenteront des trophées pour l’administration pénitentiaire ».

Au nombre de ces personnes, le MMLK cite le journaliste Eugène Kossi Atigan.



Telli K.