Ouro-Koura Agadazi confirme la réapparition de la grippe aviaire au Togo
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Togo
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Sante
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Les prélèvements faits dans les deux (2) fermes avicoles à Adidogomé (préfecture du Golfe) et Adétikopé (25 km au nord de Lomé) mises en quarantaine ce mercredi pour cause de taux de mortalité élevé des volailles, ont été testés positifs dans le laboratoire de référence Padoue en Italie. Autrement dit, les deux foyers ont été confirmés positifs au virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire.
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L’information a été donnée à la presse ce vendredi par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, le colonel Ouro-Koura Agadazi et les responsables de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a constaté l’Agence de presse Afreepress.
« C’est une crise qui vient de s’ouvrir au niveau national. Le gouvernement togolais s’est saisi de cette crise et a donné des instructions au ministère de l’élevage qui a mis en branle des équipes. Depuis mercredi, une riposte de taille a été déclenchée pour faire barrage à tout ce qui touche à cette maladie », a indiqué le ministre.
La FAO a mobilisé des experts qui vont accompagner le ministère en charge de l’élevage pour mieux gérer cette crise.
Depuis ce mercredi, plusieurs actions ont été prises. Dans les deux (2) foyers, au total 3.030 volailles ont été tuées et incinérées, 2.500 œufs de cailles, de pintades et de canards et 2.100 kg d’aliments ont été détruits.
Des mesures complémentaires ont été prises au nombre desquelles le suivi des personnes contacts dans la perspective de détecter les traces suspectes de cette zoonose qui se transmet à l’homme. Selon les informations, « à ce jour, aucune de ces personnes n’a développé de signe pouvant permettre de conclure qu’elles peuvent développer la maladie ». Les suivis de ces personnes contacts continueront jusqu’à concurrence de deux (2) semaines, a-t-on appris.
Autre mesure complémentaire, les principaux marchés qui sont dans la zone, à savoir le marché d’Adétikopé, d’Adidogomé, de Gbossimé et de Lomé Abattoir, sont sous surveillance. « Des prélèvements sont faits chaque jour dans ces marchés, les investigations se poursuivent dans les élevages similaires et chez les clients des fermes incriminés à Tsévié, Agoè et Adidogomé », a clarifié le Directeur de l’élevage, Komlan Batawui qui a tenu à rappeler que le ministère de l’élevage est capable de confirmer tout cas suspect dans les 24 heures ou 48 heures.
Le cas de la consommation de viande de volaille a été également mis sur le tapis. Le ministre et ses collaborateurs ont tenu à rassurer la population qu’ « il n’y a pas de risque pour la consommation de ce type de viande », dans la mesure où au-delà de 70° lors de la cuisson, le virus meurt. « Le risque concerne plutôt les acteurs de la filière», a ajouté un expert.
Selon Dr Charles Bebay de la FAO, la grippe aviaire a réapparu depuis décembre 2014 au Nigéria. Et l’organisation avait signalé que vu la virulence du virus, il y a des risques de régionalisation de la
maladie. Dans la sous-région, seuls le Bénin et le Togo étaient épargnés.
Telli K.
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