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Banques et entreprises pensent à comment relever le taux de financement privé

Togo - Economie et Finances
Selon une étude du ministère de l’Economie et des finances menée auprès de 200 entreprises, celles-ci font face à des contraintes qui limitent leur productivité, notamment la faiblesse des emprunts bancaires dans leur financement.
La Direction de l’économie a organisé ce jeudi à Lomé un symposium sur la contribution des banques aux financements des entreprises privées. Cadres de banques, opérateurs économiques et représentants des institutions de la République ont engagé des discussions sincères sur ce sujet afin de pouvoir tracer des voies pour sortir de l’ornière.

Selon Edem Kétoglo Anumu, chef division prévision au sein du ministère organisateur, les études à la direction de l’économie ont montré qu’un taux de croissance de 10% du Produit intérieur brut (PIB) réel par an est possible mais il est conditionné par une augmentation massive de l’investissement privé.

« C’est la prise en compte du volet privé qui nous a poussés à organiser ce symposium. Au cours des discussions, les entreprises privées et les banques doivent dire comment elles voient chacune de son côté le problème. La banque centrale aussi nous dira ce qu’elle fait pour que le système financier dans son ensemble puisse accompagner le secteur privé tout en préservant la stabilité du système dans son ensemble », a-t-il ajouté.

A l’issue des travaux de ce symposium, des recommandations seront formulées à l’endroit de chaque acteur, notamment les banques et les entreprises privées.

Les derniers comptes nationaux définitifs (2012) rendus publics le 7 juillet dernier, révèlent un taux de croissance de 6,5% du Produit intérieur brut (PIB) par rapport à l’année 2011 où ce taux était de 6,4%. Cette croissance est tirée par le secteur tertiaire qui demeure le premier secteur de contribution à la richesse nationale avec une croissance plus forte et un poids de 46,9% dans le PIB réel.

Modeste K.