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Tueries au Nord-Kivu : deuil national de trois jours en RDC

Congo RDC - Societe
Un deuil national de trois jours est observé depuis ce lundi en République démocratique du Congo (RDC), à la suite d’un massacre par des éléments de la rébellion ougandaise d’ADF de 36 personnes samedi à Beni, dans la province du Nord-Kivu (Est du pays).


Depuis lundi, les drapeaux sont en berne sur toute l’étendue du pays et les programmes des médias audiovisuels sont adaptés à la circonstance de ce deuil qui a frappé 36 personnes dont 22 hommes et 14 femmes.

Le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende Omalanga, a indiqué, dans un message radiotélévisé, que les « terroristes », qui ont assiégé deux quartiers de Beni situées à la lisière de la forêt, sont actuellement pourchassés par les éléments des Forces armées de la RDC (FARDC).

Il s’agit, a-t-il souligné, du dernier épisode d’une série de massacres qui endeuillent depuis plusieurs mois le grand Nord de ce pays et que le gouvernement congolais attribue à un « groupe d’islamistes radicalisés ou jihadistes ». D’après Lambert Mende, la RDC a déjà eu à alerter le monde sur cette menace.

Le porte-parole du gouvernement congolais regrette que les FARDC soient seules à l’affronter, dans l’indifférence de la communauté internationale alors que ces actes, estime-t-il, ne diffèrent en rien de ceux signalés au Nigéria, au Mali, au Cameroun, tout comme en dehors du continent en France, en Belgique et aux Etats-Unis.

Il note cependant que cela n’entame en rien la détermination de l’armée congolaise à les éradiquer « coûte que coûte », mais réaffirme néanmoins « le caractère global de cette menace terroriste islamiste radical qui nécessite pour être efficacement réduite la solidarité de tous ».