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Des experts de 25 pays à Lomé pour une piraterie « zéro » en Afrique

Togo - Societe
Lomé accueille en octobre prochain, le Sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique. En prélude à ce Somme de haut niveau vivement attendu par le monde maritime, vingt-cinq (25) Etats membres de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre (OMAOC) sont depuis ce mardi à Lomé, en colloque sur le lancement de la campagne sous régionale sur la piraterie maritime sous le thème : « Couper la piraterie à la racine ».
Cet important colloque a vu la participation du ministre des Infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam et du Secrétaire général de l’OMAOC, Alain Michel Luvambano.

Dans son mot d’ouverture, le ministre a d’emblée reconnu que « couper la piraterie à la racine est un grand défi, sinon un grand challenge auquel il faut faire face par tous les moyens de prévention, qui hélas, sont souvent inefficaces, voire inexistants ».

Ce fléau, jadis considéré comme l’apanage d’une catégorie d’hommes d’une région donnée, selon lui, ne connaît plus ni de frontière nationale, ni de barrière sociale. « Il touche toutes les couches sociales à travers notre planète. Les actes de piraterie se préparent en amont et ont des complices ou des collaborateurs au sol avant et après leur opération. Les pirates disposent donc d’un réseau d’informations et de renseignements bien organisé, et changent de temps en temps leur mode opératoire pour atteindre leur objectif », a-t-il énuméré avant d’en appeler à ne pas baisser la garde face à ce fléau qui mine le commerce maritime estimé à 90% des échanges extérieurs des Etats africains.

« La piraterie maritime est un fléau qui dérange tout le monde. Nos chefs d’Etat ont trouvé une solution lors de la réunion du 25 juin 2013 à Yaoundé où on nous a demandé de mutualiser nos forces afin de combattre la gravité de ce problème. C’est pour cela que l’OMAOC a décidé ensemble avec le gouvernement togolais, de faire ce colloque pour que nous tous nous pensions résoudre ce problème en mer alors que nous oublions qu’il faut couper le vivre à ces pirates », a indiqué pour sa part le Secrétaire général de l’OMAOC.

« Nous voulons faire un travail en amont et pour éviter qu’il y ait la piraterie maritime dans les zones, il faudrait qu’on fasse X, Y et Z de solution. Il faut sécuriser nos frontières maritimes. Nous sommes décidés à combattre ensemble », a-t-il ajouté.

Pendant quatre (4) jours, il sera question pour les experts, de chercher les voies et moyens afin de prévenir ces actes de piraterie qui ont un impact sur l’économie des pays en développement.

Selon le Directeur des Affaires maritimes, Lebgaza Alfa, cette rencontre de haut niveau conduire les 25 pays participant à renforcer leur coopération en matière de lutte contre la piraterie maritime.

Bernadette A.