Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 11:42:27 AM Vendredi, 19 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Attaque de Grand Bassam: deux sergents de la GRI écopent de 10 ans de prison ferme

Côte D'Ivoire - Justice
Les premières condamnations dans les attaques de la ville balnéaire ivoirienne Grand Bassam, sont connues. Deux soldats de l’armée ivoirienne pour avoir côtoyé les djihadistes auteur de ces tueries ont écopé de 10 ans de prison.
Le verdict de la condamnation de deux sergents Zanga Zoumana Coulibaly et Brice Touré (membre de la Garde Républicaine ivoirienne) est tombé hier jeudi. Le tribunal d’Abidjan a condamné à dix ans de prison ferme les deux soldats ivoiriens. Ils ont été reconnus coupables de "violation de consignes" et "association de malfaiteurs". Selon le tribunal militaire ces soldats ont rencontré Assane Barry, dit "Sam", l'un des suspects de l'attentat de Grand Bassam.

Selon les informations, le tribunal a suivi la réquisition du commissaire du gouvernement, Ange Kessi qui avait demandé "dix ans de prison ferme et 200.000 FCFA (305 euros) d'amende" pour chacun des accusés pour "s'être associé par leur cupidité, aux activités délictueuses (...) qui ont provoqué un désastre, une catastrophe, une calamité, un massacre en Côte d'Ivoire".
La condamnation ne satisfait pas la défense. "Je suis déçu de cette condamnation" a réagi l'avocat de la défense, Me Raoul Gohi Bi, promettant de se pourvoir en cassation. Il souhaitait la "relaxe pure et simple" de ses clients, l’enquête n'étant qu'a ses débuts.

Les condamnés eux également n’ont pas reconnus les faits à eux reprochés. A la barre ce jeudi, le sergent Coulibaly a déclaré "n'avoir rien à (se) reprocher". "Je n'ai (pas) collaboré avec un quelconque terroriste", a-t-il lancé.
"Je suis innocent, je n'ai rien avoir avec cette affaire qui me dépasse", a affirmé de son côté le sergent Touré, membre de la Garde Républicaine ivoirienne.

"Sam", le témoin et l'un des suspects de l'attentat, chauffeur de profession, doit être poursuivi dans un autre procès devant un tribunal civil pour "crimes, terrorisme et association de malfaiteurs".

Le 13 juillet par le procureur militaire, Ange Kessi informait de l'arrestation de ces deux soldats. Pour le compte de cette attaque, l’enquête ouverte a permis plus de 80 personnes interpellations.