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CHU Sylvanus Olympio : Le ballet macabre continue...

Togo - Societe
Le Chu Sylvanus Olympio souffre de plusieurs maux. Hormis le manque criard des moyens, l'attitude des soignants laisse à désirer. Leur nonchalance et négligence notoires ont laissé un enfant de 11 ans mourir hier devant ses parents, impuissants, qui ne cessaient de répéter aux infirmiers que le cœur du petit battait encore. Une chose est le manque de moyens mais une autre, la volonté manifeste des soignants d’aider les patients.
Etre admis au CHU Sylvanus Olympio lorsqu’on souffre d’un mal quelconque, c'est comme acheter un billet pour l'au-delà et attendre le train de la mort.

Seuls ceux qui ont la chance de n'être pas encore sur la liste de la mort le jour de leur admission, s'en sortent. Mais ils reviennent souvent chez eux avec des séquelles de cette indifférence du personnel soignant.

L’enfant qui souffrait des maux de ventre et conduit précipitamment à l’hôpital par sa mère, s’est retrouvé à la morgue. Le papa arrivé après eux explique les faits.

« Je suis arrivé stupéfait, parce qu’on a déclaré l’enfant mort. J’ai dit non, essayer de le ranimer, son cœur continue de battre. Je l’ai touché son cœur battait. A ce stade, on ne peut pas dire que l’enfant est décédé. Et l’infirmier de me dire que lorsqu’on dit que quelqu’un est mort, ce n’est pas lorsque le cœur s’arrête. Il a constaté la dilatation des pupilles et le cerveau ne marche pas. Rien n’a été fait jusqu’à ce que le cœur de l’enfant ne s’arrête. Ce qui m’a encore fait plus mal, c’est qu’on nous demande de libérer le matelas. Aussitôt dit, ils ont fait sortir le cadavre de mon enfant et laissé à l’air libre », a-t-il relaté au micro de Victoire Fm.

Aussi extraordinaire et scandaleux que cela puisse paraître, ces disciples d'Hypocrate n’ont trouvé autre chose que de dire aux parents du petit qu’il est mort. L’enfant aurait fait une crise à la dernière minute et rien ne pouvait être fait.

Les murmures et les récriminations du personnel soignants sont légion. Il suffit de passer quelques heures dans cet hôpital et de s’entretenir avec des parents des malades pour se rendre compte de la situation. Il est vrai que nombreux parmi le personnel soignant essayent de donner le meilleur d’eux-mêmes, avec les moyens de bord.

Mais ceux qui ont fait de cet hôpital un couloir de la mort et de trafics de tout genre doivent être sanctionnés et remplacés s’il le faut !

Magnim