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Présidentielle 2016/la marche de l’opposition tourne court: heurts et arrestations enregistrés

Gabon - Politique
A Libreville, la marche de l’opposition a été dispersée par la police. On dénombre plusieurs arrestations et au moins trois blessés, lors des affrontements entre manifestants et policiers.
L’opposition gabonaises était dans les rues le samedi dernier pour manifester contre la candidature d’Ali Bongo Ondimba, à la prochaine présidentielle. Mais la marche n’ira pas bien loin. Très vite, la manifestation a été réprimée par un impressionnant dispositif policier déployé pour la circonstance. La marche de protestation organisée par l’opposition a enregistrée plusieurs blessés et arrestations dont des journalistes.

Selon un bilan dressé par le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet Boubeya, après une marche de l’opposition à Libreville dispersée par la police, on dénombre, un blessé (un policier) et onze arrestations dont un journaliste de l’Agence France presse (AFP).

"Face aux multiples actes de provocations perpétrés par les militants des partis politiques précités, ceci, sous l’instigation de leurs leaders et, de la confrontation tant recherchée avec les Forces de l’ordre, il ressort : 1 blessé grave du côté des forces de l’ordre, 11 arrestations", affirme le communiqué du ministère de l’intérieur.

"Cet incident se justifie parce que ce journaliste se trouvait au milieu des manifestants et qu’il ne portait sur lui aucun signe distinctif qui aurait pu l’identifier", indique le communiqué.
Des candidats comme Guy Nzouba Ndama, Casimir Oye Mba, Bruno Ben Moumbamba et toutes d’autres personnalités de l’opposition, à travers cette marche pacifique entendaient exiger le rejet de la candidature du président sortant à l’élection présidentielle du 27 août prochain.

L’opposition à Ali Bongo Ondimba dénonce un " faux acte de naissance dans son dossier de candidature " et exigent de la cour constitutionnelle d’invalider sa candidature.