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Politique, enseignement et retraites au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus samedi focalisent leurs commentaires notamment sur le message royal adressé au sommet de l’Union africaine, la problématique de l’enseignement, la réforme des régimes de retraite, la campagne contre les vols commis avec violence dans les espaces publics et le phénomène de la mendicité au Maroc.

L’hebdomadaire +Challenge+ revient sur le message royal adressé au 27 ème sommet de l’Union africaine, tenu à Kigali. Le message « a été d’une force méthodologique exemplaire », estime la publication, notant que ce message « s’adresse à ceux qui croient encore fermement à l’unité africaine et à ses effets sur le développement du continent », relève l’éditorialiste.

Il explique que le Maroc revient pour contribuer à la réforme de l’Union africaine de l’intérieur et pour démasquer les attitudes qui affaiblissent la marche vers la prospérité des peuples.

Pour +Finances News Hebdo+, l’écho du message royal « fonde le socle d’un retour fracassant attendu, demandé et surtout légitime » au sein de l’UA.

« Légitime au regard du positionnement, économique de référence du Royaume que lui confère son rang de deuxième investisseur sur le continent africain. Légitime au regard de son rôle politique éminemment important en étant notamment un interlocuteur privilégié pour assurer la stabilité et la sécurité sur le continent », note-t-il.

+La Dépêche du Maroc+ écrit qu’avec la décision royale annonçant le retour du Maroc au sein de l’Union africaine, « c’est une toute nouvelle feuille de route que SM le Roi Mohammed VI décide pour l’avenir du conflit au Sahara ».

Pour l’hebdomadaire, cette nouvelle démarche était fortement souhaitée, et depuis longtemps, par plusieurs chefs d’Etats africains.

Moins qu’un vœu, le Maroc « ne fera que reprendre sa place légitime sur l’échiquier politique d’un continent où il n’a pas hésité à engager son armée pour défendre les valeurs de la paix, où il maintient coute que coute la stabilité dans une région qui ne cesse de muer ».


+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde les projets de lois relatifs à la réforme des régimes de retraite, adoptés par la Chambre des représentants.

Le journal affirme que le parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) a rejeté ces textes conformément à sa ligne politique, qui fait grand cas des causes des travailleurs et les soutient dans leur combat pour améliorer leur situation et sauvegarder leurs acquis.

Le seul souci du gouvernement était de faire adopter ces projets, bien qu’ils portent atteinte aux acquis des fonctionnaires, grèvent leur budget par de nouveaux prélèvements et affectent leur niveau de vie, explique-t-il.

Bayane Al Yaoum, qui revient sur la campagne menée par des internautes contre l’extension du vol et d’extorsion des biens dans certaines régions du Maroc, explique que le problème ne réside pas dans ces campagnes en soi mais dans les contenus et les dessous de ces campagnes.

Il est tout à fait légitime, voir nécessaire de réclamer la sécurité dans toutes les villes et les quartiers et de renforcer la sécurité des citoyens, mais le problème réside dans les menaces de « couper les mains ou les pieds des agresseurs », met-il en garde, notant que cette déclaration expresse de commettre un crime est contraire à la loi et à l’Etat des institutions et risque d’entraîner la société dans le chaos.

L’établissement de la sécurité et le renforcement du sentiment de quiétude relèvent de la responsabilité des autorités et des services de sécurité dans le cadre de la loi, souligne-t-il, affirmant que « personne n’a le droit de brandir son sabre dans la rue pour commettre ou combattre » les vols commis avec violence dans les espaces publics.

+La Vie Eco+ aborde la problématique de l’enseignement au Maroc. Selon la publication, le gros problème ne réside pas dans le budget, les moyens matériels, les investissements et les équipements, mais dans la partie ingénierie de la formation, notamment tout ce qui concerne le contenu, les programmes et la pédagogie.

Il note que l’apprentissage dans les écoles marocaines a très souvent des objectifs à très court terme, à savoir le passage des examens et les notes de fin d’année.

Pour sa part, l’hebdomadaire +Le Temps+ s’intéresse au phénomène de la mendicité au Maroc. « Alors que le Souverain se dévoue corps et âme à la chose publique afin que les efforts du Royaume dans les domaines économiques, sécuritaires et diplomatiques soient reconnus et appréciés, le gouvernement se doit de son côté de juguler ce malaise social qu’est la mendicité », plaide-t-il.

Il existe au Maroc plusieurs catégories de mendiants, constate-t-il, citant les vieilles personnes, les personnes à besoins spécifiques et les professionnels de la mendicité.