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Politique et climat au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs sur des sujets d’ordre politique et économique notamment l’accord agricole Maroc-UE, les enjeux du Forum méditerranéen pour le climat, prévu aujourd’hui à Tanger, et la tentative de coup d’Etat manquée en Turquie.

+Akhbar Al Yaoum+ évoque le recours en appel de la décision de la Cour européenne d’annuler l’accord agricole Maroc-UE.

C’est demain, mardi 19 juillet, que commencent les négociations concernant l’annulation de l’accord agricole entre le Maroc et ses partenaires européens, par les magistrats de la Cour de justice de l'Union européenne (UE). Cela fait suite à la demande de l’UE de revoir la décision initiale qui fait état de l’annulation de l’accord avec le Maroc pour une durée de trois ans, après une requête introduite par le Polisario devant la Cour européenne, en novembre 2010, écrit le quotidien.

D’après le journal, tous les intervenants dans ce dossier attendent impatiemment la décision de la Cour européenne, notamment après le soutien du Conseil européen au Maroc dans cette affaire. Un soutien affiché et qui a été exprimé par plusieurs pays d’Europe, notamment la France, l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne et le Portugal.

Selon l’UE, le Polisario ne dispose pas d’un statut juridique lui permettant de demander l’annulation de l’accord agricole avec le Maroc, relève la publication, notant que les arguments de l’UE, publiés dans le journal officiel de l’Union constatent que le jugement obtenu par le Polisario recèle de nombreuses erreurs juridiques. Par exemple, dans son jugement, la Cour s’est référée à la demande d’un intermédiaire dont le nom ne figure pas sur la plainte.

+L’Economiste+ s’intéresse au Forum méditerranéen pour le climat, qui rassemble durant deux jours à Tanger plus de 2.000 personnes venues des pays et de toutes les régions de la Méditerranée.

Le journal estime que la grand-messe de Tanger est aussi capitale pour le Maroc car elle en sera le test, un entraînement de la COP22 de novembre prochain à Marrakech.

Dans un environnement géopolitique plus que tendu, ce rendez-vous sera l’occasion pour le Maroc de montrer la voie empruntée pour le développement durable et les réalisations du business vert, estime-t-il.

+Bayane Al Yaoum+ aborde la tentative de coup d’Etat ratée en Turquie. Le journal indique que deux leçons sont à tirer de ce putsch avorté: la première est que le temps de dictatures militaires ou de coups d’Etat pour renverser des institutions démocratiquement élues est révolu, tandis que la deuxième consiste à déduire que les divergences idéologiques et politiques avec des forces portées au pouvoir par la volonté du peuple et des élections libres ne justifient absolument pas de cautionner leur renversement.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ estime, quant à lui, qu’il faudrait combattre le putsch, du fait qu’il priverait la volonté populaire de son droit de choisir les représentants.

Il souligne que l’élite politique en Turquie, toutes tendances confondues, a rejeté ce putsch et n’a pas voulu saisir cette occasion pour régler des comptes avec un adversaire politique avec lequel elle est en opposition sur le plan idéologique, politique et économique.

Selon lui, le peuple turc est descendu dans la rue en portant les drapeaux de son pays pour manifester son adhésion au choix électoral et que les médias ne sont pas restés spectateurs ni applaudi les putschistes, mais se sont impliqués avec le peuple dans la défense des institutions élues.

Au volet social,+L’Economiste+ estime que la réforme du régime civil de retraite des fonctionnaires a franchi une première étape avec sa validation par la Chambre des conseillers et vient d’être transmise à la Chambre des représentants.

Sauf rebondissement improbable, elle devrait être validée rapidement puisque le gouvernement dispose d’une majorité confortable au niveau de la première Chambre. Cette réforme, telle qu’envisagée, ne réglera pas définitivement les problèmes du régime des pensions civiles géré par la Caisse marocaine des retraites. Elle lui accordera un répit de quelques années en repoussant l’épuisement des réserves à 2028, commente la publication.