+Al Mounaataf+ souligne que la décision du Maroc de réoccuper son siège à l’UA, annoncée dans le message royal, est une double réponse, d’une part à la nécessité pour l’UA de suspendre de tous ses organes la fantomatique "république arabe sahraouie démocratique", et d’autre part au besoin de cette organisation pour que le Royaume retrouve sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle.
De nombreux pays membres de l’UA ont présenté une motion pour la suspension prochaine de cette prétendue entité, rappelle-t-il, estimant inadmissible qu’une poignée de pays, par des calculs mesquins, imposent à la communauté africaine de maintenir une entité non souveraine à l’encontre de la légalité internationale et de la crédibilité de l’organisation.
+Al Ahdath Al Maghribia+ cite une déclaration du directeur de l'Institut des études africaines à l'Université Mohammed V, Yahia Abou El Farah qui a affirmé que le retour du Maroc à sa famille de l'Union Africaine est une décision "sage" permettant au Royaume de poursuivre sa politique africaine et de rectifier les choses à l'intérieur de cette organisation.
Le message royal, adressé au 27ème sommet de l'UA qui s'est tenu à Kigali (Rwanda), vient en réponse aux sollicitations exprimées par un grand nombre de pays africains, qui ont clairement demandé depuis des années le retour du Maroc parmi sa famille africaine, a-t-il relevé.
+Aujourd’hui le Maroc+ commente le rôle des partis dans la participation électorale. La publication estime que les partis politiques ne semblent pas vraiment s’inquiéter au sujet de la participation des jeunes au vote, les accusant d’avoir tenu peu de rencontres à cet effet.
Selon lui, les partis politiques sont occupés à régler des questions plus d’ordre technique que seuls quelques initiés sont capables de comprendre.
"C’est probablement cela qui contribue encore plus à faire fuir les jeunes électeurs potentiels qui ont là une énième preuve du désintérêt de la classe politique à leur égard", relève-t-il.
Au registre économique, +Al Alam+ relève que les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués par une aggravation du déficit de la balance commerciale de 6,5 pc à fin juin 2016, atteignant 85,2 milliards de dirhams, contre plus de 80,03 milliards DH une année auparavant, selon l'Office des changes.
Cette aggravation résulte d'une augmentation des importations (+3,7 pc), plus importante que celle des exportations (+1,6 pc), explique l’Office.
Quant à +l’Économiste+, il met en garde contre le problème de la balance des paiements.
Le déficit commercial du premier semestre 2016 s’est creusé de manière significative, précise le quotidien, notant que l’effet de la baisse du pétrole "est encore là, mais il s’épuise".
De même, "ce que l’on avait pris pour une reprise des investissements industriels n’était en fait que de gros achats d’entreprises moins nombreuses que les doigts d’une main. Pas grand-chose qui puisse jouer sur le dynamisme industriel, donc le taux de croissance global", note-t-il.
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