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L'attentat de Nice et la polémique entourant les déchets importés d ' Italie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
L’attentat terroriste de Nice, en France, qui a fait plusieurs dizaines de morts et la polémique entourant les déchets importés d’Italie retiennent l’attention des quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ souligne que par cette attaque, l’islam, malgré son innocence, ferait l’objet de débats car l’auteur est de religion musulmane et est lié à l’organisation "Etat islamique".

C’est une guerre contre l’humanité dont les auteurs sont des brigades rétrogradent qui instrumentalisent la religion musulmane et commettent des meurtres, juge le journal, mettant en garde contre "les dérapages médiatiques, les positions politiques et les analyses tendancieuses qui prendraient l’islam pour cible".

+Assabah+ souligne que par cette opération, le groupe "Etat islamique" est passé à la vitesse maximale au niveau de l’intimidation et massacre des civils innocents indépendamment de leur nationalité, religion, identité et couleur et sans distinction aucune entre musulman, juif, chrétien, sunnite, chiite ou bouddhiste.

+Bayane Al Yaoum+ affirme que la France se pose, certes, des questions sur l’attaque de Nice et que ses autorités vont élaborer des réponses sous forme de mesures et de décisions qu’elles jugeraient pertinentes pour protéger la sécurité, mais la communauté internationale est tenue aujourd’hui d’approfondir la réflexion et renforcer la coordination et la coopération sur le plan régional et international afin d’éliminer le terrorisme et la radicalisation.

Au sujet de la polémique entourant les déchets importés d’Italie, l’hebdomadaire
+La Dépêche du Maroc+ écrit que s’il est vrai que ces déchets importés servent d’abord de combustible pas cher aux cimentiers, ils restent des déchets dont l’Italie ne sait que faire.

Selon lui, le problème ne réside pas dans les déchets italiens et dans la plus-value qu’ils génèrent pour les cimentiers. « Il fallait plutôt se demander si un cimentier est, oui ou non, un gros pollueur avec ou sans ces déchets importés depuis l’avènement de la Convention de Bâle il y a plus de vingt ans », explique-t-il.

Il estime que cette crise de conscience subite vis-à-vis de ces importations de déchets semble quelque peu déplacée. « Où étaient ceux qui crient aujourd’hui à la honte lorsque nos déchets industriels s’élevaient à 1.600.000 tonnes par an, dont 256.000 étaient catégorisées dangereuses ? Une seule usine de production de détergents a fait la gloire d’Ain Sebaa en déversant durant des décennies ses déchets dans les eaux de mer. Où étaient-ils lorsque l’incinérateur des déchets de l’hôpital Al Idrissi à Kénitra était à l’arrêt ? » dénonce-t-il.

Pour +Challenge+, la question du recyclage des déchets italiens dans les cimenteries marocaines « doit nous préoccuper ».

« Notre environnement est sa nécessaire protection nous imposent une responsabilité historique et tous ceux qui vont à l’encontre de cette volonté ne peuvent que nuire à l’image de cette affaire », estime la publication.

L’hebdomadaire dénonce un déficit de communication flagrant, appelant le gouvernement à communiquer et informer les citoyens.

Il met en question les propos indiquant que les effets du recyclage de ces déchets sur l’environnement sont très minimes et que des filtres sont installés pour ne pas rejeter des particules qui pourraient nuire à la santé des citoyens, se demandant, si tout cet argumentaire est convaincant, pourquoi l’Italie n’utilise pas ces déchets chez elle et pourquoi elle continue de payer sa facture pétrolière pour faire marcher entre autres ses cimenteries ?.