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Professeur Apédo Amah Togoata, un anarchiste ?

Togo - Politique
Quand un universitaire traite son collègue (professeur d’université) d’anarchiste, il y a lieu de s’inquiéter sur les débats que peuvent mener ces « espèces » d’universtaires. Et dire que ce sont ceux-là que Faure Gnassingbé veut mettre à contribution pour une réflexion sur la problématique des réformes politiques, surtout la limitation des mandats présidentiels. Il faut dire que le Togo est en danger !
La population de Lomé, surtout les auditeurs de la radio Nana FM étaient scandalisés ce matin en suivant l’ancienne ministre de la Communication, Germaine Anaté Kouméalo dans l’émission « Débat ». Elle était avec un autre universitaire, le professeur Assimah-Kpatcha. Les deux invités, produits et griots de l’UNIR, avaient du mal à satisfaire les attentes des auditeurs, et même de l’animateur qui revenait plusieurs fois sur la même question. Visiblement, ils avaient du mal à donner une position claire sur la limitation des mandats présidentiels.

Les auditeurs se contentaient des jeux de mots (puisqu’ils ne voulaient rien dire de concret pour situer les Togolais) des invités lorsqu’Anaté Kouméalo s’est vu obligée de montrer ses tares en direct. « Le Professeur Apédo Amah est un anarchiste (…). Ce n’est pas parce que deux ou trois individus s’agitent, qu’ils disent qu’ils parlent au nom des intellectuels… », a pesté Anaté Koumélao, Enseignant-chercheur.

« Trêve de plaisanterie ! Il faut faire les réformes », a réagi André Afanou, après avoir suivi l’émission. Pour lui, il est inadmissible que ceux qui se disent « intellectuels » puissent tenir de tels propos.

Traiter les professeurs Apédo Amah Togoata et Goeh Akué d’anarchistes et d’agitateurs, est la plus grosse des erreurs que puisse commettre un ancien ministre, Enseignant-chercheur de surcroît. C’est dire tout simplement que le Togo est malade de ses universitaires, comme le dirait l’autre. On comprend pourquoi de nombreux observateurs s’inquiètent lorsque Faure Gnassingbé se propose de confier le débat sur la limitation des mandats présidentiels aux intellectuels et universitaires.

Germaine Anaté Kouméalo, un zèle à outrance

Cette femme, membre de la Convention des femmes pour UNIR (CFU) n’est pas à sa première bourde. On se rappelle de sa prétention de vouloir fermer la plupart des radios et organes de presse qui sont critiques vis-à-vis du régime, lorsqu’elle était fraîchement nommée au ministère de la Communication.

Elle disait précisément que si elle était président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), elle fermerait 80% des radios et presse privées. Des propos qui avaient mis en courroux des journalistes qui ne lui ont pas fait cadeau de critiques

Il nous souvient également que pour montrer sa « dévotion » et sa « fidélité » à son mentor, elle s’est versée dans un griotisme. « Il n’y a que des gens de mauvaise foi pour ne pas voir les réalisations de son Excellence Faure Gnassingbé et des réformes que celui-ci a entrepris pour lancer le Togo sur la voie du développement », avait déclaré gaiment Mme Anaté.

Voilà les pseudointellectuels ou d’universitaires à qui on veut confier la destinée du Togo. Tristement, Germaine Anaté Kouméalo rentre dans le club des griots de Faure Gnassingbé.

I.K.