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Célébration d’Indépendance: Moïse Katumbi accuse Kabila de vouloir faire sombrer le pays

Congo RDC - Politique
La République Démocratique du Congo (RDC) a célébré son accession à la souveraineté internationale ce Jeudi 30 juin. C’était l’occasion pour Moïse Katumbi de se rappeler aux souvenirs de ces compatriotes. A travers un message à la Nation publié sur un réseau social, l’opposant accuse l’actuel chef d’Etat de se satisfaire de la crise dans laquelle est plongé le pays.
Moïse Katumbi ne pourra célébrer l’indépendance de son pays près des siens. Evacué dans un premier temps en Afrique du Sud puis en Europe pour des raisons de santé, l’opposant congolais n’a pourtant pas manqué de s’associer aux célébrations à travers une adresse à la Nation via Twitter.

Le porte-Flambeau du G7, récemment condamné à 3 ans de prison a voulu situer ses compatriotes sur les affaires judiciaires dont il est la cible depuis qu’il est passé dans les rangs de l’opposition. Il ne fait aucun doute pour lui, qu’il s’agit de manœuvres orchestrées par le pouvoir en place pour le rende inéligible à la prochaine présidentielle. Que ce soit l’affaire de spoliation immobilière qui lui a valu sa condamnation ou encore celle d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, il s’agit selon lui que de "grossiers montages . Mais il a tenu à rassurer ses partisans, "Ni les condamnations, ni le harcèlement auquel je suis soumis, ni les violences physiques ne pourront altérer notre détermination" a-t-il écrit.

Le candidat déclaré à la présidentielle qui s’annonçait comme le principal challenger de Joseph Kabila, s’est également adressé à ce dernier. Le président sortant estime-t-il, en maintenant le flou sur sa participation au prochain scrutin présidentiel envoie la RDC dans une zone de turbulence qui lui sera préjudiciable. Le 20 décembre 2016, prend officiellement fin le deuxième mandat de Joseph Kabila et rien n’indique qu’il quittera le pouvoir, surtout que la Cour Constitutionnelle l’a autorisé à prolonger son bail tant que les élections ne sont pas organisées. Une situation qui selon Moïse Katumbi ne peut que plonger le pays dans une crise profonde.

Il en appelle le président sortant comme il l’a fait lorsqu’il claquait la porte du parti au pouvoir en septembre 2015, au respect de la Constitution et invite ses compatriotes à rester vigilants et mobiliser.