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Grève illimitée: des étudiants de l’IUG appellent à la reprise des cours

Mali - Education
Le rectorat de l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB) a connu une ambiance particulière mardi dernier. Et pour cause, un sit-in des étudiants exigeant la reprise des cours.
Depuis plus de trois mois, les enseignants de l'IUG sont en grève. Les étudiants pour l'exprimer, leur ras-le-bol face à cette situation, ont observé un sit-in devant le rectorat de cette université.
"On veut étudier!". "A bas les autorités incompétentes". Ce sont-là les quelques messages hostiles que scandent les étudiants grévistes le 28 juin dernier lors du sit-in. Ils étaient plusieurs centaines à réclamer leur "droit" à étudier.

La présence des policiers sur les lieux n'a pas été dépêchés les étudiants grévistes de tenir leur manifestation. Ils ont pu tenir le sit-in dans une ambiance bon enfant.

A l’origine de la grève illimitée déclenchée le 8 mars dernier à l’IUG, sept points de revendications brandis par les enseignants de cette structure parmi lesquels, trois font l’objet de désaccords majeurs entre le syndicat des professeurs et l’administration.
Il s’agit du paiement des heures supplémentaires, du statut de l’Unité de Formation et de Production (UFP) qui est chargée des cours du soir à l’IUG et des contrats litigieux octroyés à six agents vacataires de l’institut.

Et depuis le déclenchement de la grève, l’université est paralysée. Les étudiants sont contraints de rester à la maison. Jusqu’à quand ? Se demande les étudiants.

"Nous n’allons pas prendre part à ce conflit parce que tout ce que nous réclamons c’est notre droit. Mais nous lançons un appel aux deux parties. Si ce sont les autorités qui ont la solution pour que l’IUG rentre demain, qu’elles fassent tout pour que cette rentrée soit effective. Les professeurs, si ce sont eux qui ont la solution, qu’ils fassent à cause de Dieu, à cause de leurs enfants que nous sommes, que les cours reprennent", conjure Abdoul Salam Togola, le secrétaire général de la coordination nationale de l’AEEM.

En attendant la solution "miracle", les étudiants préviennent de durcir leur mouvement en cas d’échec de ces énièmes négociations.