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Rapport CPIA 2014 : Le CADERDT recommande un processus structurel contre la corruption

Togo - Societe
Le Togo a connu des avancées notables en matière d’intégration régionale et internationale. Les politiques de développement définies par le pays répondent aux exigences des cadres fondamentaux de développement et de lutte contre la pauvreté. On note également des améliorations dans le processus de modernisation de l’administration publique, les réformes du secteur judiciaire et du dialogue social. Une mobilisation autour des enjeux actuels, notamment les questions de préservation de l’environnement, du changement climatique et du cadre de vie des populations est constatées.
Néanmoins, des efforts doivent encore être faits en matière de question sociale. Les actions futures devront se focaliser davantage autour des renforcements de capacités techniques dans la gestion et la planification des activités mais aussi le suivi évaluation des projets et programmes.

Telles sont les grandes lignes du rapport 2014 de l’auto-évaluation des politiques publiques et des institutions ou Country Policy and Institutions Assessment (CPIA 2014) publié ce mardi à Lomé par le Centre autonome d’études et de renforcement de capacités pour le développement du Togo (DADERDT), a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Pour Odilia Birénam Gnassingbé, Directrice exécutive par intérim du CADERDT, il faut un processus structurel à la base pour mieux agir contre ce fléau.

« La corruption est un fléau qui gangrène le développement de notre pays dans la mesure où elle assèche les recettes financières et prive et l’Etat et le gouvernement des pour une meilleure mise en œuvre des politiques nationales de développement. Aujourd’hui, des actions sont menées dans le domaine de la corruption, le gouvernement signe des textes juridiques internationaux, notamment les conventions en matière de lutte contre la corruption, des programmes de renforcement de capacités techniques sont développés à l’endroit des acteurs de développement dans ce domaine. Tout cela est bien, mais il faut un b a bas pour lutter efficacement contre la corruption, c’est le changement de mentalités qui passe par l’éducation à la base », a-t-elle déclaré.

Ce rapport adressé aux décideurs, a donné lieu à un panel de haut niveau placé sous le thème « les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la corruption dans le secteur public : les prisons, la police et le corps judiciaire ».

Soutenu par la Banque mondiale, le CPIA permet d’apprécier les progrès des pays et de déterminer le niveau des allocations financières octroyées à ces pays jugés pauvres, sur la base des indicateurs de développement.

Telli K.