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Komi Wolou : "S’ils n’étaient pas si riches, nos hôpitaux seraient mieux pourvus !"

Togo - Sante
La semaine dernière, le ministre en charge de la Santé soutenait devants les députés que le problème des hôpitaux n’est pas celui de moyens, mais plutôt de mauvaise gestion. Sans en disconvenir, le professeur Komi Wolou impute cette mauvaise gestion aux premiers responsables du pays.
Le président du Pacte Socialiste Pour le Renouveau (PSR) n’en finit pas de ruminer par occasion, la mauvaise foi dont font preuve les premiers responsables du pays, dans la gestion de la chose publique.

C'est un secret de Polichinelle, rien ne va dans les centres de santé au Togo. Cependant, si le personnel soignant est accusé de faire preuve d’amateurisme, l’on devrait tout de même reconnaître que le gouvernement se soucie peu de la chose.

Le dernier examen du budget a largement prouvé que les investissements dans le secteur social n’ont jamais fait objet de préoccupation majeure dans la politique de Faure Gnassingbé. Et pourtant, on balance à la figure des Togolais que le mandat est social.

Les résultats d’un tel désintérêt au quotidien direct des populations sautent aux yeux. De jour en jour, on enregistre des morts « inutiles » dans les hôpitaux, fautes de matériels pour leur faire les premiers soins.

Si le ministre de la Santé opte pour une sorte de « privatisation » de la gestion des hôpitaux, le professeur Wolou Komi, lui, estime que « Ce n’est pas la privatisation qui apportera les moyens. Les ressources sont limitées. »

Le remède serait une guerre contre la corruption. Et pour ce faire, Komi Wolou recommande à Faure Gnassingbé de respecter la constitution en déclarant ses biens. Ainsi, il aura montré la voie à tous les directeurs de sociétés, conformément à ce que prévoit la loi fondamentale du pays.

Dans le cas contraire, le président du PSR continuera d'estimer que Faure Gnassingbé « est en train de détruire le pays ».

A.L