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Reflexion sur les réformes politiques : Dodzi Kokoroko, le favori parmi les intellectuels devant piloter cette commission ?

Togo - Politique
Qui dirigera la nouvelle Commission (des intellectuels et universitaires) devant plancher sur les modalités d'une éventuelle réforme constitutionnelle au Togo ? La question brûle les lèvres à Lomé, et le confrère "Jeuneafrique" croit déjà percer le secret de ce mystère.
A en croire, « Jeune Afrique », le nom du président de l’Université de Lomé, Dodzi kokoroko circule à Lomé comme celui qui devra piloter la nouvelle Commission devant plancher sur ces réformes. Et voilà, tout devient de plus en plus clair comme de l'eau de roche.

Visiblement, Faure Gnassingbé n’est pas en train de "bluffer" comme l'aurait cru le président du parti « Les Démocrates » Nicodème Habia. Le régime en place dispose donc d'énormes tours dans son sac, surtout quand il s'agit divertir l'opposition qui est trop "bruyante" à son goût.

Si les suspicions sont avérées, ce qui, sans doute, serait le cas, puisque nous sommes au Togo, un pays atypique dans la sous-région Ouest-africaine, Faure Gnassingbé a déjà tout mis en place et attend seulement le bon moment pour flanquer à la figure de l'opposition, une Commission agréée des universitaires, des intellectuels et des acteurs de la société civile "bien sélectionnés".

Le projet semble déjà faire un grand bruit dans les officines du régime. Et le fait d’en faire allusion publiquement sur un média étranger, n'est qu'un avertissement qui ne dit pas son nom.

Sacrifier une commission sur l'autel d'une nouvelle autre, est depuis "faure" longtemps, un sport favori des tenants de ce régime. La preuve, au lieu de respecter les engagements (qui visiblement semblent un poison pour la survie du régime) de l'Accord Politique Global de 2006, le chef de l'Etat a fait sortir la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR).

Mais comme cette commission semble avoir le même cheval de bataille que l'APG, le chef de l'Etat a laissée tombée ses recommandationS pour créer un Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l'Unité Nationale (HCRRUN), actuellement piloté par Awa Nana, celle-là même qui a un passé lourd, allusion faite à la présidentielle de 1998.

Maintenant que les critiques fusent de tous les cotés sur la réussite de la mission de HCRRUN, Faure Gnassingbé prévoit de sortir de son arsenal de diversion, une nouvelle trouvaille, une commission des intellectuels qui vont simplement et purement plagier ce qui est prescrit dans le rapport de la CVJR, mieux recopier ce qui est dit dans l'APG, afin, peut-être.

Une question se pose : si une nouvelle commission est créée, que devient alors Awa Nana et son machin HCRRUN ?

Les masques tombent. Tout laisse croire que Faure n'ambitionne pas la limitation de mandat, comme il l'a à peine dit à nos confrères de Deutsche Welle.

Le chef de l'Etat togolais n'a pas cette volonté de partager le pouvoir, même avec les membres de son parti UNIR. Quand il se sent menacer par la pression de l'opposition, il crée de toute pièce une diversion pour mettre ses adversaires sur une fausse piste.

En tout cas, à en croire de nombreux observateurs, surtout ceux qui sont favorable à la limitation du mandat présidentiel et à l'alternance, l'on attend de pieds fermes cette nouvelle commission des intellectuels et universitaires et ce qu'elle aura à proposer aux Togolais. Surtout que cela ne soit pas du "déjà vu".

AKG (stagiaire)