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Politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires marocains paus ce samedi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment les remous de l’invalidation par le Conseil constitutionnel de l’élection de certains membres de la Chambre des conseillers, les statistiques de l’Office des changes au titre du mois de mai, les droits de vote et d’éligibilité des Marocains du monde.

L’hebdomadaire +Challenge+ revient sur les remous qu’a créés l’invalidation par le Conseil constitutionnel de 15 membres de la Chambre des conseillers, notamment le "scepticisme" avec lequel certaines partis ont accueilli cette décision.

Pour la publication, "exprimer des revendications pour réformer notre justice et la rendre plus réactive pour qu’elle soit une force pour réussir les plans de développement économique est légitime, mais remettre en cause les jugements du Conseil constitutionnel parce qu’ils ont donné lieu à l’annulation d’élections pour des raisons que les juges constitutionnels ont qualifiées de graves, relève d’un manque de discernement et d’une lecture qui est dangereuse pour l’évolution de notre pratique politique".

Ces discours "portent les germes de la décrédibilisation de nos institutions", estime-t-il, affirmant que le respect des institutions constitutionnelles "est un devoir citoyen.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde les statistiques publiées par l’Office des changes au titre du mois de mai dernier, qui montrent que le recul des cours des produits pétroliers sur les marchés mondiaux a contribué à la baisse de la facture énergétique du Maroc de 9 milliards de dirhams.

Le journal relève que ce que la balance commerciale a gagné grâce à cette baisse énergétique l’a perdu en revanche dans l’importation des produits de consommation manufacturés, dont la facture a bondi de 4,6 milliards de dirhams.

Selon lui, le défi de réaliser un taux de croissance qui dépasse les 5 pc ne peut être relevé que par une industrie nationale forte, pas seulement en automobile mais dans tous les autres secteurs, appuyée par un marché intérieur où la priorité serait donnée à la consommation du "Made in Morocco".

+L’Opinion+ aborde l’intérêt accordé par les responsables politiques aux MRE, notamment en matière d’élection, expliquant que depuis le conseil de gouvernement du 15 avril 2016, seuls trois partis politiques, et avec des tonalités plus ou moins nettes, ont réagi par rapport à sa position concernant le vote et l’éligibilité des MRE au Parlement.

Il estime que les MRE sont toujours dans l’attente d’un statut citoyen effectif par rapport au Maroc et refusent d’être considérés comme des Marocains de seconde zone.

+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ évoque la fusillade qui a fait une cinquantaine de morts dans une boîte de nuit aux Etats-Unis, dont le suspect serait un citoyen américain musulman d’origine afghane.

Pour le journal, "il est logique, légitime d’en revenir à sa religion, l’Islam. Le tueur avait un trait particulier, il était musulman. C’est ce que les citoyens américains retiendront à tort ou à raison".

Il appelle à "réformer la conception que les musulmans ont de leur propre religion", fustigeant les élites pour ne pas avoir "le courage de jouer leur rôle".

"Elles acceptent des tabous, préfèrent rejeter la responsabilité sur l’autre. Ces mêmes élites sont dans une posture justificative de la barbarie quand elle provient de leur camp présupposé", dénonce-t-il, appelant les oulémas à "démontrer que l’islam peut s’adapter à notre temps".

+Le Matin+ s’intéresse au calvaire des transports durant le mois de Ramadan, soulignant que les horaires, pourtant aménagés durant cette période pour faciliter le quotidien du jeûneur, ne sont en fait pas si bénéfiques que cela, car ils "créent bien des tensions au niveau de la circulation".

Selon lui, le créneau 9h00-15h00 pour lequel optent la plupart des sociétés et administrations pendant le Ramadan "crée un mouvement de foule inévitable, car chacun étant pressé de regagner son foyer le plus vite possible".