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Unir se défend au sujet de la création de 4 Nouvelles préfectures

Togo - Politique
Rapprocher l’administration des collectivités locales, c'est le fameux argument pour ériger quatre nouvelles préfectures au Togo. Si le projet est fait l'unanimité (encore que cela soit vrai) au parti UNIR qui foule aux pieds les amendements de l’opposition, cette dernière, dans sa majorité, récuse une décentralisation biaisée, à des fins électoraliste. Le parti au pouvoir se défend !
Avec Mô, Naki-est, Oti-sud et Agoè-Nyivé, le Togo compte désormais 39 préfectures. On devrait pourtant en compter plus, si considération était faite aux amendements des partis de l’opposition. C’est d’ailleurs ce qui reste la principale cause d’une nouvelle frustration de l’opposition qui s’offusque du fait que parmi des dizaines de localités soumises au même besoin (rapprochement entre l’administration et les collectivités locales), seules ces quatre préfectures aient été privilégiées par le pouvoir.

Une situation qui pousse l’opposition à qualifier de «deux poids deux mesures, la politique de décentralisation du gouvernement ».

Faux, rétorque le parti au pouvoir qui indique que le gouvernement n’a pas mis fin à la création des préfectures au Togo et que la décentralisation est un processus progressif. Alors, les amendements de l’opposition selon les cadres d’UNIR, seraient légitimes, mais « nécessitent des charges supplémentaires » auquel le gouvernement ne se serait pas préparé.

Dans ce cas, sur quelle base gouvernement a-t-il sélectionné les quatre localités parmi des dizaines d’autres présentant les mêmes configurations et, logiquement, les mêmes besoins ? Interroge l'opposition.

Quand on sait que Agoè-Nyivé est plus proche (moins de 10 km de Lomé) de l’administration par rapport à d’autres coins comme Segbé, Baguida et consort, il est clair que l’alibi des moyens financiers ne tient pas la route.

Toutefois, UNIR recommande à ses adversaires de l’opposition de procéder à un lobby en faveur de ces localités qu’ils souhaitent voir érigées en préfectures.

Pourquoi ne pas faire des propositions de loi dans un projet à part entière sur la question de ces localités, s’interrogent certains responsables du parti au pouvoir.

A.L