Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 3:31:01 PM Vendredi, 29 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Remplacement des gardes-du corps: Adrien Houngbédji rassure les députés

Bénin -
Le député Jean-Marie Allagbé a interpellé, le jeudi dernier, le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, au sujet de la question du remplacement des gardes corps.
"Monsieur le président, le commandant militaire de l’Assemblée nationale nous a adressé un courrier dans lequel il nous demande de renvoyer nos gardes corps policiers et gendarmes dans leur corps respectifs au plus tard le 31 mai prochain et de procéder à leur remplacement par des militaires ceci en exécution d’une décision de Conseil des ministres. Je voudrais vous demander la conduite à tenir… ".

Cette situation semble donc préoccuper les députés de la septième législature dont le président Me Adrien Houngbédji s’est fait porte-voix pour donner la position et les propositions de solutions suivantes : "…Nous avons réfléchi sur la question. Mais nous ne voulons pas mettre les membres de la sécurité en difficulté par rapport à leur hiérarchie. C’est un dossier d’ensemble et notre intention au niveau du bureau, c’est d’organiser une plénière au cours de laquelle l’ensemble de ces problèmes va être examiné.

Les avantages qui sont accordés aux députés sont des avantages qui résultent des délibérations de l’Assemblée nationale en raison de notre souveraineté et de notre autonomie. Je suis clair là-dessus. Le gouvernement ne peut pas, de son seul chef, décider de ce que nous devons faire en matière de sécurité. Tout ce que vous voyez comme avantages accordés à l’Assemblée nationale, du point de vue protocolaire, du point de vue sécurité, résulte des décisions qui ont été prises en plénière contre les différents gouvernements qui étaient en place.

Donc, nous n’innovons pas en remettant en plénière ce dossier là pour que nous prenions des décisions que nous soumettrons ensuite au gouvernement pour lui demander de tenir compte de ce que l’Assemblée nationale est une institution particulière dans la République. Ce que nous demandons, c’est ce qui se fait dans tous les Parlements de l’espace francophone. Vous allez en France, le Parlement est souverain en matière de fixation des conditions de sécurité des députés. Nous allons faire ce débat. Nous allons arrêter les conditions pour dire au gouvernement notre position.

Soyez patients. Je sais que la plupart des députés sont mécontents à cause de ce problème. Il y a des problèmes d’escorte, des problèmes de gyrophare (…). Ça nous revient régulièrement. Nous allons essayer de trouver une solution dans le calme, dans la discipline avec une volonté de coopérer avec le gouvernement… "