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Un civil meurt dans les mains des Casques bleus, l’Onu promet une enquête

Mali - Societe
Un homme, berger de son état est décédé dans les mains des casques onusiens au Mali. Ce, après l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à six militaires tchadien. La famille du défunt attribue sa mort à des violences en détention.
Pour faire la lumière sur le décès du berger touareg, Almostapha Ag Intisniyiken, arrêté en même temps avec son fils le 18 mai dernier suite à une attaque jihadiste, l’Organisation des Nations Unies (Onu) promet une enquête pour situer les responsabilités et savoir les conditions dans lesquelles, le berger est mort.

L'attaque dans une embuscade dans le nord-est du Mali, avait tué cinq casques bleus . Un sixième, blessé, a rendu l’âme le 24 mai, selon un dernier bilan de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).

Côté famille du civil arrêté et qui est décédé, on attribue le décès à des violences. "Nous soupçonnons une mort provoquée. Si on n’avait pas arrêté avec violence mon père, il ne serait pas mort", a déclaré ce fils, Ousmane Ag Almoustapha.

"Nous étions derrière notre troupeau quand les Tchadiens ont tiré des coups de feu. Les animaux se sont sauvés et ils nous ont arrêtés tous les trois", ajoute t-il. "Ils ont commencé par nous frapper avec la crosse de leurs fusils pour nous faire avouer que nous étions impliqués dans l’attaque. Nous avons dit que non, mais que nous avions vu trois gens armés à moto qui venaient du lieu de l’attentat", a poursuivi Ousmane Ag Almoustapha.

Un autre membre de la famille du défunt qui a rencontré les deux jeunes libérés a évoqué sous le couvert de l’anonymat une "mort sûrement provoquée par une arme".

Interrogée sur ces accusations de la famille, la porte-parole en chef de la Minusma, Radhia Achouri, a rappelé l’ouverture immédiate d’une enquête et dit ne " pas préjuger des résultats de ces investigations ". Et tient à rassurer que, la Minusma partagera avec transparence les conclusions pertinentes des investigations internes et si erreur/faute il y a, les responsabilités seront assumées.