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L’UJIT plus que jamais déterminée sur la question de la convention collective des journalistes

Togo - Societe
La question de la convention collective du métier de journaliste qui défraie la chronique depuis les derniers états généraux de la presse au Togo, a encore été au cœur d’une rencontre à Kpalimé les 27 et 28 mai derniers.
Organisée par l’Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT) avec le soutien technique et financier de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), cette rencontre à laquelle ont pris part une vingtaine de professionnels des médias de Lomé comme de l’intérieur du pays, a eu pour thème : « la liberté d’association, les droits syndicaux et la convention collective », a constaté l’Agence de presse Afreepress.

« Les professionnels de médias que nous sommes, nous nous mettons chaque fois à dénoncer les droits violés des uns et des autres mais nous ne prêtons jamais attention à nous-mêmes. Nous exerçons un métier noble. Certes, il y a des violations dans le métier. Cette rencontre qui porte sur la liberté d’association, les droits syndicaux et la convention collective est une opportunité pour nous professionnels de médias de nous retrouver et de parcourir les différentes conventions qui régissent les organisations. Nous avons également planché sur la convention collective. Nous sommes depuis quelques temps dans le processus pour l’avènement de cette convention parce que la précarité dans le métier est criarde et nous voulons tout faire pour que les journalistes, à la fin du mois, arrivent à vivre de leur métier. Nous avons également pensé à comment redynamiser nos organisations », a déclaré Patricia Adjisséku, Secrétaire générale de l’UJIT.

Les participants ont revisité les Conventions 87 et 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT), respectivement relatives à la « liberté syndicale et la protection du droit syndical » et au « droit d’organisation et de négociation collective ».

Au cours des travaux, quatre (4) communications fondées sur le thème de l’ateliertravaux ont été déroulées. Des recommandations aussi sont sorties des travaux de groupes. Pour la première responsable de l’UJIT, « les attentes ont été comblées ».

« Le travail de journaliste a été mis en exergue. Est-ce que les journalistes se font respecter sur les lieux de reportage ? Chaque participant s’est senti interpellé, a revisité les textes pour le respect de cette profession noble », a ajouté Mme Adjisséku.

Pour rappel, pour aller vers la convention collective sectorielle, une feuille de route a été élaborée en fonction de laquelle les patrons et les journalistes employés, chaque groupe de son côté, est en train de réfléchir sur la question. Le comité de suivi des états généraux de la presse d’il y a quelque années essaie aussi de plancher sur la question.

Cette rencontre a été marquée par la présence du Préfet de Kloto, Kokou Assan et du Représentant de la FIJ, Louis Tomazi.

Telli K.