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Economie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires parus ce samedi consacrent leurs Unes à des sujets d’ordre économique et social notamment la situation de l’économie marocaine et le projet de loi relatif aux travailleurs domestiques.

L’hebdomadaire +Challenge+ estime que économie marocaine doit faire face cette année aux effets d’une croissance faible, déplorant que l’agriculture demeure toujours un secteur "qui détermine la performance de l’ensemble de notre économie".

Il indique que les autres secteurs, à savoir l’industrie et les services, ne sont toujours pas en mesure de constituer la locomotive qui pourrait tirer la croissance vers le haut, car les différents programmes de développement des structures de ces secteurs nécessitent des années de travail pour qu’ils puissent produire les effets attendus, notamment en taux de croissance et de création d’emplois durables.

Pour la +Vie Eco+, en dépit de la montée en puissance de nouveaux secteurs d’activité modernes et à la pointe de la technologie, en l’occurrence les fameux nouveaux métiers mondiaux, l’économie marocaine "ne peut pas se passer de ces autres secteurs, appelés classiques ou traditionnels, notamment dans l’industrie".

Certains de ces secteurs continuent à être de gros générateurs d’emplois, de revenus donc, et de devises aussi bien pour le pays que quand ils sont tournés vers l'export, note-t-il, relevant que ces secteurs classiques "nous donnent surtout la meilleure leçon en matière de survie et d’esprit d’entreprise".

Commentant le débat autour du projet de loi sur les travailleurs domestiques, récemment approuvé en commission au parlement, +Bayane Al Yaoum+ indique qu’il s’agit seulement de la surenchère, précisant que des parties, peu connues pour la défense des droits de l’enfant ou de la démocratie, se mettent à émettre des théories et hausser la barre des revendications.

Il explique que ce texte est de nature à sauver environ 400.000 enfants sur le marché du travail, et qui ne sont pas tous des travailleurs domestiques. Selon lui, si tout le monde s’accorde aujourd’hui à proscrire toutes les pratiques dégradantes, il est nécessaire de s’employer "réellement" et "sans calculs à court terme" à trouver des solutions et élaborer un système juridique et institutionnel susceptible de remédier aux dysfonctionnements sur le terrain.

Dans le même sillage, +La Dépêche du Maroc+ explique que le projet de loi sur les travailleurs domestiques "entérinera, s’il est voté tel quel, la pratique d’une des pires formes du travail de l’enfant".

Selon lui, la loi 19-12, aujourd’hui entre les mains des parlementaires, devrait à terme réglementer le travail domestique, pas pour les adultes mais pour les mineurs (dans la majorité des cas des jeunes filles) dont l’âge minimum ne devrait pas être en deçà de 16 ans.

"Le travail des mineurs qui touche systématiquement les filles est une pratique courante et qu’il faut y remédier en passant par la force de la loi. Donc à 16 ans une adolescente par la volonté de ses parents démunis se retrouvera isolée sur le plan affectif, privée d’éducation et laissée aux mains du hasard", regrette-t-il, appelant à interdire le travail domestique avant l’âge de 18 ans.


Pour sa part, +Assabah+ aborde la gestion électorale, notamment l’aspect relatif à la préparation des législatives prévues le 7 octobre prochain. Le journal juge que "rien n’indique que nous sommes dans une année électorale".

Occupés par un matraquage politique, les partis n’encadrent guère les citoyens, relève-t-il, expliquant que la question des lois électorales n’est pas encore tranchée, en attendant de décider des revendications de certaines formations politiques relatives à la réforme du mode du scrutin, du seuil et du découpage électoraux.

+Le Temps+ s’intéresse à la situation du système éducatif marocain, soulignant que la question de l’éducation et de la formation "reste cruciale, centrale, névralgique pour tout dire dans les préoccupations quotidiennes des gens".

Selon lui, le système d’enseignement et de formation actuel "satisfait peut être les politiciens soucieux surtout des échéances électorales", mais "ne répond pas à toutes les attentes des parents des étudiants, des formateurs et de la société civile".