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Pénurie d’attiéké: Beugré Mambé joue sa partition pour la régularisation de la situation

Côte D'Ivoire - Societe
La Côte d’ivoire fait face depuis peu, à une pénurie sans précédent d’un de ses aliments de base. Pour trouver des voies et moyens en vue de normaliser la situation d’abord dans la capitale et de soulager les populations, le Gouverneur du District d’ Abidjan a évoqué l’accroissement de la production du manioc d’une part et augmenter le nombre d’usines de production d’attiéké dans le périmètre d’Abidjan d’autre part.
La pénurie de l’attiéké, un aliment fait à base de manioc, très prisé des Ivoiriens dure depuis des mois déjà ; alimentant ainsi la surenchère de cette denrée. Pour juguler cette rareté de l’attiéké sur les marchés, Robert Beugré Mambé, le gouverneur d’Abidjan a mis en place des mesures. Ces dernières prises au sortir d’une récente réunion de " crise ", concernent notamment "l’accroissement de la production du manioc et augmenter le nombre d’usines de production d’attiéké dans le périmètre d’Abidjan ".

A ces mesures prioritaires, s’ajoute la signature prochaine d’une convention entre le District d’Abidjan et le Conseil régional du Bélier ; " une zone fertile et très propice à la culture d’un type de manioc qui a l’avantage de produire rapidement mais surtout de produire de gros tubercules ", indique-t-on.

Mais également l’implantation dans le périmètre abidjanais des unités de production d’attiéké. Toutefois en envisageant une aide aux producteurs du District d’Abidjan en mettant à leur disposition des fertilisants bio et des boutures issues des dernières trouvailles de nos laboratoires et autres centre et instituts de recherche.
A terme, ces mesures permettront "d’inonder les marchés d’Abidjan d’Attiéké et de faire baisser par conséquent les prix. Une autre façon de lutter contre la vie chère et permettre aux femmes et aux jeunes de s’éloigner de l’oisiveté, qui est reconnue comme mère de plusieurs vices ".

Notons que cette rareté de l’attiéké n’est pas sans conséquence sur le coût de vie dans le pays. Elle en rajoute à la cherté de la vie ivoirienne.
Le manioc, ce tubercule est rentré dans les habitudes alimentaires des Ivoiriens sous toutes ses formes : placali, gary, attoupkou, foutou, tapioca mais aussi et surtout l’attieké, un met très prisé de tous.

Quand à ce qui expliquent la rareté du manioc, les raisons varient et divergent. On évoque : la pauvreté des sols, les changements climatiques, le désintérêt des cultures vivrières au profit des cultures de rente…bref… Pourtant, la réalité elle est bien palpable.