CPI: un djihadiste regrette ses actes et demande le pardon du peuple
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Mali
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Justice
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Le touareg malien, Ahmad Al Faqi Al Mahdi en prison à la Cour Pénale Internationale (Cpi) veut demander pardon pour les mausolées détruits à Tombouctou. Les mausolées appartiennent au Patrimoine mondial de l’humanité.
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Devant les juges de la CPI, Ahmad Al Faqi Al Mahdi plaide coupable des faits qui lui sont reprochés, destruction de biens culturels. Dirigeant du groupe Jihadiste Ansar Dine au nord Mali, Ahmad Al Faqi Al Mahdi veut "libérer" sa conscience. Devant les juges de la Cpi, il regrette ses actes commis.
"Il veut au même moment demander pardon aux habitants de Tombouctou et au peuple malien", a dit son avocat Mohamed Aouini.
L’été 2012, le groupe Ansar Dine a décidé de détruire les mausolées de Tombouctou. Avec des pioches, de la houe et de burin, quatorze mausolées de saints musulmans de Tombouctou sont détruits par les jihadistes au nom de la lutte contre "l’idolâtrie". L’indignation avait été générale dans le monde entier.
Contre le jihadiste devenu conscient à la Cpi, il lui est retenu la destruction partielle ou totale de neuf mausolées et de la porte d’une des plus importantes mosquées Tombouctou, Sidi Yahia, entre le 30 juin et le 11 juillet 2012.
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