3ème conférence maritime : L’action de l’Etat en mer se précise, lit-on à la Une de TOGO MATIN, Bi-Hebdo.
Dix (10) mois après sa dernière tenue, la Conférence maritime s’ouvre ce matin à Lomé pour la troisième fois depuis sa création. C’est une haute rencontre de deux jours, en vue de faire le point de l’action de l’Etat dans le domaine maritime, du renforcement des capacités des acteurs concernés par l’action de l’Etat en mer, informe ses lecteurs le journal.
Selon le journal, il s’agit, "primo, faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations de la deuxième conférence maritime et de la réunion du Haut Conseil pour la Mer (HCM) du 18 septembre 2015 et tirer les leçons apprises de la gestion de l’incident maritime FAIR AFRODITI ; secundo, renforcer les capacités des différents acteurs impliqués dans l’action de l’Etat en mer sur les innovations et points de réformes sur la lutte contre la piraterie maritime et les autres actes illicites commis en mer; et tertio, identifier les sources de financement des différentes études de faisabilité approuvées par la réunion du Haut Conseil pour la mer 2015. Par ailleurs, il s’agira de déduire éventuellement des points précédents, les domaines non légiférés et non règlementés à prendre en compte dans le futur".
Réformes et décentralisation : Une vision plutôt citoyenne de la société civile
Selon les OSC, les acteurs politiques entretiennent des dialogues personnalisés et passionnés autour de ces sujets d’actualité au sujet desquels il faut avancer. Et seules les OSC sont capables de dépassionner le débat et poser des réflexions objectives.
"Sans faire des propositions sur les aspects et les formes à donner à la décentralisation et les réformes au Togo, les OSC ont tout de même reconnu que tout n’est pas noir. Elles reconnaissent que les choses bougent un peu au Togo. Cependant, les populations n’arrivent pas à observer ces changements ou n’arrivent pas à les apprécier. Ce qui doit amener chaque acteur à se remettre en cause. Il n’est pas superflu de relever que plus de 25 associations et organisations de la société civile étaient de cette table ronde", souligne le journal.
Sur le plan International Togo Matin écrit un article intitulé : Afrique/Opposition politique: Amadou, Mokoko, Fabre, Katumbi, Ping, Talon…..Des opposants dont le seul péché est d’avoir convoité le pouvoir
"C’est pratiquement le phénomène observé dans plusieurs pays d’Afrique depuis un certain temps. Des poursuites judiciaires contre des personnalités dès qu’elles se déclarent candidates à la présidentielle de leur pays. Hasard ou stratégie politique de conservation du pouvoir érigée en hypothèse d’école?", se demande le journal.
Pour Togo Matin, "En tout cas, les cas d’espèces sont légion depuis un certain temps. Que ce soit au Niger, au Congo, en RDC, au Bénin, au Togo ou au Gabon, des opposants, ou du moins des personnalités qui représentent des menaces potentielles à la conservation du pouvoir sont sous le viseur de poursuites judiciaires".
Affaire des incendies et machinations politiques : Anc, Jean-Pierrre Fabre…la parodie de procès et la tragicomédie en perspective, affiche à sa Une, LIBERTE, Quotidien privé.
Pour Liberté, le souhait partagé, c’est que l’instruction dans l’affaire des incendies soit vite clôturée et que le procès organisé afin qu’on sache les tenants et les aboutissants dans cette affaire.
L’essentiel à retenir, c’est la disculpation d’une vingtaine de personnes dont le Directeur de Liberté, également inculpé. Mais, poursuit le journal, cette bonne nouvelle est accompagnée d’une mauvaise, le maintien des inculpations de certains dont l’ex député Kwami Manti, le coordonnateur du CST, Me Zeus Ajavon, trois députés à l’assemblée nationale et Jean Pierre Fabre.
L’ordonnance a été transmise au Procureur général près de la Cour d’Appel de Lomé qui renvoie ainsi les inculpés aux assises.
"Parodie de procès, c’est à cela que l’on tend irréversiblement dans ce dossier signalé", fait savoir Liberté.
Rapport de l’ART&P sur la situation de l’internet au Togo : 63.610 abonnés se partagent 5 Gbps pour Togo Télécom contre 2.964 pour 360 Mbps pour Café Informatique.
Le rapport sur la situation de l’internet au Togo a été rendu public le 31 décembre 2015 par l’autorité de réglementation des secteurs de postes et télécommunications (ART&P).
"Si l’institution s’est étendue sur l’effectif des abonnés de chaque opérateur, les débits servis, les pages tarifaires ainsi que les services fournis, elle s’est abstenue de porter des critiques sur l’état de l’internet au Togo, surtout en lieu avec les autres pays de la région ouest africaine. Aucune lueur d’espoir quant à l’arrivée prochaine d’un 3e opérateur de téléphonie, susceptible de tirer les prix actuels vers le bas pour soulager le portefeuille des abonnés", détail Liberté dans ses colonnes.
L’ALTERNATIVE, Bi-Hebdo revient sur la marche du CAP 2015 et titre/Mobilisation pour les réformes politiques : Un test réussi pour CAP 2015, et maintenant ?, se demande le journal.
-A ceux qui font les mêmes choses et ceux qui ne font rien et/ou qui torpillent.
L’Alternative estime que la mobilisation du samedi dernier a été pour l’opposition, un test réussi. Le CAP 2015 annonce des séries d'action d’envergure.
"Comme le cas au Burkina Faso où la détermination de la rue a fait partir Blaise Compaoré du pouvoir et réaliser l’alternance politique. C’est à ce tournant que Cap 2015 est attendu. A la veille des prochaines élections législatives et présidentielles, ces réformes sont impératives", dixit le journal.
De la lutte pour les réformes au Togo : A ceux qui font les mêmes choses, ceux qui ne font rien et/ou qui torpillent.
"Il y a manifestement au Togo, parmi ceux qui disent s’inscrire dans la lutte démocratique, trois groupes de personnes", relève le journal.
Il y a, écrit le journal, "ceux qui font quelque chose, ceux qui ne font rien et ceux qui se contentent de torpiller tout ce que font ceux qui, eux au moins, prennent quelques initiatives".
Quel que soit ce que fait chacun, le résultat est là ; rien ne semble bouger et le pouvoir en face, a le temps de dérouler tranquillement son plan de conservation du pouvoir, poursuit le journal.
L A T
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