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Maracana : la Super division a gagné en maturité, selon le président de la FIMADA

Côte D'Ivoire - Sport
Charlemagne Bleu, le président de la Fédération ivoirienne de maracana et disciplines associées (FIMADA) a estimé, dans un entretien accordé à APA, à l’issue de la 7è édition de la Super division de maracana que ‘’ la compétition a gagné en maturité, cette année’’.

Le rideau est refermé sur la 7è édition de la Super division du championnat national de maracana, jouée le week-end de la Pentecôte à Yamoussoukro avec le sacre de Solidarité maracana-club de Yopougon (Somacy) pour la deuxième fois consécutive.

‘' Cette année, la compétition a gagné en maturité'', apprécie le président Charlemagne Bleu soulignant que ‘'les clubs ont compris que c'est dans la sueur, dans la compétitivité que, singulièrement, on peut être champion de Côte d'Ivoire de maracana'', instant sur ‘'le mano à mano entre les cinq clubs'' formant le Top 5 de la Super division.

‘'A l'entame du Top 5 Adzopé était à quatre longueurs du champion en titre, Somacy, qui a trébuché devant les Amis du 16è. A 11 contre 15pts, pour certains les dés étaient pipés, que non, Somacy a bataillé dur pour combler son retard et supplanter ses adversaires'', analyse M. Bleu.

Par ailleurs, il loue le ‘'bon esprit'' des maracaniers durant toute la compétition.

‘'Les présidents de clubs qui ont fait du CFA (cohésion, fraternité et amitié) leur crédo, ont, utilement, sensibilisé leurs athlètes sur la non violence pour consacrer au thème de cette édition, + je suis maracanier, je suis contre la violence, pour la cohésion sociale+ en référence aux attentats de Bassam et des affrontements intercommunautaires connus à Bouna'', se réjouit Charlemagne Bleu.

Selon lui, cet esprit de ‘'convivialité'' a donné lieu à des rencontres ‘'plaisantes sans violence'' où ‘'l'enjeu n'a pas tué le jeu''.

‘' La Côte d'Ivoire est pionnière du Maracana et il ne fait pas que cette discipline de proximité montre des actes de violence après les atrocités que le pays a connues dans le seul mois de mars. Ça, les clubs et leurs dirigeants l'ont si bien compris que la compétition s'est déroulée sans incidents dans un excellent esprit de fraternité'', salue M. Bleu, remerciant ‘'les autorités de ce pays qui nous ont accompagnés ainsi que nos différents partenaires dont APA news''.

Cependant, le premier responsable du Maracana ivoirien grogne contre les autorités politiques de Yamoussoukro dont l'indifférence aux phases finales qui se déroulent dans leur localité n'est pas du goût du président fédéral.

‘'Faisant le point hier de la compétition, mes collaborateurs ont déploré le peu d'engouement des autorités de cette ville pour la compétition. En sept éditions, nous sommes choqués de constater que cadres, élus, autorités de Yamoussoukro restent distants de ce tournoi '', déplore M. Bleu qui n'écarte pas la possibilité de ‘'délocaliser la compétition si les autorités municipales, du district continuent d'adopter cette posture ''.

Pourtant, indique-t-il, ce sont ‘'des devises importantes que génèrent la compétition par la présence des maracaniers qui séjournent deux voire trois jours dans leur localité. Les hôtels, les maquis, restaurants et autre transporteurs qui payent des taxes à la commune y gagnent'', insiste-t-il, révélant que ‘'9800 visiteurs étaient sur le site de la compétition ‘', selon les statistiques des partenaires de la fédération.

Le Maracana, tout comme le football de plage (Beach soccer) ou le football de salle (Futsal), est une variante du football qui se joue sur une aire de jeu réduite, notamment, sur le terrain de hand Ball.