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Décentralisation et élections locales : Fulbert Attisso ne soutient ni le gouvernement, ni le CAP 2015

Togo - Politique
Le gouvernement, depuis quelques jours, a déposé sur la table de l’Assemblée nationale deux (2) projets de loi, l’un concernant la création de quatre (4) nouvelles préfectures (Mô, Agoè-Nyivé, Oti-sud et Naki-est) et l’autre relatif à la création de nouvelles communes créées sur la base d’un regroupement « judicieux » de cantons proposés dans la feuille de route de la décentralisation et des élections locales, une feuille de route que les partis politiques de l’opposition disent n’avoir pas à leur disposition.
Intervenant ce mercredi sur la radio Victoire FM, Fulbert Sassou Attisso, président du parti « Le Togo autrement » a relevé que cette démarche du gouvernement cache des « intentions malveillantes ».

Selon lui, même s’il est vrai que le gouvernement a la charge de l’organisation territoriale du pays, non moins vrai est le fait que les Togolais doivent avoir leur mot à dire, surtout sur cette question de décentralisation et d’élections locales.

« Le gouvernement ne peut pas envoyer comme ça un projet de loi à l’Assemblée nationale sans qu’il ait recueilli les contributions des acteurs et des Togolais qui sont les bénéficiaires de la décentralisation », a-t-il indiqué.

Ce parti qui ne sent pas être représenté par « quelque courant que ce soit dans l’opposition au Togo », ne soutient pas non plus le dialogue ou la concertation que réclament les partis politiques de l’opposition regroupés au sein du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015). Pour Fulbert Attisso, si le gouvernement doit discuter avec les partis parlementaires, que le débat ait lieu directement à l’Assemblée nationale.

« Nous proposons que les choses soient faites comme dans les pays démocratiques à l’instar de la France. Le gouvernement veut prendre position sur des questions d’intérêt national et importantes, il dit son intention et propose un document à un débat général. Dans ce cas, le gouvernement togolais aurait dû faire un avant-projet de loi qu’il mettrait sur la place publique et ce texte doit être enrichi par les contributions faites au cours des débats par les intellectuels, les politiques, les citoyens ordinaires et la société civile », a-t-il ajouté.

Telli K.