Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 9:50:30 AM Samedi, 20 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Ephrem Mokli Tsikplonou dévoile le contenu du cahier de doléances de la CCST

Togo - Societe
Demain 1er mai, journée internationale des travailleurs. Les travailleurs togolais regroupés dans la Confédération des centrales syndicales vont encore attirer l’attention du gouvernement sur leurs conditions de vie et de travail. Un cahier de doléances sera remis au ministre de la Fonction publique à cet effet.
Intervenant vendredi sur les ondes de la radio Zéphyr, Ephrem Mokli Tsikplonou, Secrétaire de la Coordination Générale des Cadres du Togo (CGCT) et membre de la Coordination des Centrales Syndicales du Togo (CCST) a levé les voiles sur le contenu de ce "cahier" plein de "doléances".

« Les travailleurs vont se baser plus le secteur privé, le secteur parapublic, le problème de sécurité », dévoile-t-il.

A l'en croire, si cette année, le privilège est seulement accordé aux secteurs privé et parapublic, "cela ne signifie pas que nous avons abandonné le secteur public".

«En fait, nous allons parler de la fonction publique, mais pas avec les mêmes teneurs. Parce que nous avons déjà enclenché certains processus au niveau de la fonction publique et nous avons commencé par gagner certaines choses, mais elles n’étanchent pas complément notre soif pour le moment. Et pour que le secteur privé et le secteur parapublic ne restent pas derrière la secteur public, nous avons dit que cette année nous allons mettre l’accent sur les doléances du secteur parapublic et privé », se justifie-t-il.

Selon le Secrétaire de la Coordination Générale des Cadres du Togo (CGCT), les questions de sécurité et de Smig (Salaire minimum interprofessionnel garanti) sont les grands problèmes relevés dans ce cahier de doléances.

« Au Togo, nous avons un smig très faible, mais combien d'entreprises du secteur privé acceptent de mettre en application ce taux si simple. Des travailleurs dans certaines sociétés privées ont encore des salaires même inférieurs à 20 000 FCFA. Nous pensons que c'est misérable», s'indigne -t-il, avant de revenir sur la question de sécurité, surtout dans le secteur de l'hôtellerie.

«La protection sociale des travailleurs est un problème qui nous tient à cœur. Mais pour cette année, nous allons parler essentiellement de l’insécurité qui guette nos collègues, surtout à propos du terrorisme dans l'hôtellerie actuellement », fait-il savoir.

AKG (stagiaire)