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L'annulation des mandats d'arrêt contre Blaise Compaoré et Guillaume Soro à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce vendredi matin, ont largement commenté l’annulation des mandats d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré.

"Affaire Thomas Sankara et putsch manqué : La cour de cassation annule les mandats d'arrêt", affiche à sa Une le quotidien national Sidwaya, informant que l'annonce a été faite la veille par le procureur général Armand Ouédraogo.

A ce sujet, le journal Le Quotidien titre simplement : "Le mandat d'arrêt contre Guillaume Soro annulé".

Quant au quotidien privé Le Pays, il évoque le sujet dans sa rubrique "Pot-pourri", avec ce titre : "Putsch manqué du 16 septembre et dossier Thomas Sankara : Les mandats d'arrêt contre Guillaume Soro et Thomas Sankara annulés".

Pour sa part, le quotidien privé Aujourd'hui au Faso commente cette actualité en estimant que "Le Burkina Faso à son tour, joue l'apaisement".

En effet, le confrère rappelle d'entrée de jeu que les mandats d'arrêt lancés par la justice militaire en décembre et en janvier dernier ne sont plus d'actualité.

"Emis respectivement le 4 décembre 2015 et le 8 janvier 2016, les mandats d'arrêt contre l'ancien président Blaise Compaoré et le président de l'Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro ont donné un sérieux coup aux relations entre les deux pays", commente l'éditorialiste.

Pour lui, cette décision intervient moins de deux mois après la polémique née des accusations selon lesquelles une pression était exercée sur les juges pour les contraindre à lever ce mandat.

"Le mandat d'arrêt avait été émis contre Guillaume Soro pour son implication présumée dans le coup d'Etat manqué contre le gouvernement de la transition burkinabè en septembre 2015", écrit Aujourd'hui au Faso rappelant que la justice s'était basée sur l'enregistrement d'une conversation téléphonique supposée entre Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina et Guillaume Soro.

Et le confrère de souligner que "Djibrill Bassolé et Guillaume Soro, ancien chef de la rébellion ivoirienne (2002-2010) ont tous les deux nié avoir eu cette conversation, dénonçant une +manipulation+”.