Panama Papers/Les loups du régime Faure absents : Où cachent-ils l’argent volé aux Togolais ?, s’interroge l’Hebdo LE RENDEZ-VOUS dans les kiosques ce jour.
"Dans le monde, les paradis fiscaux sont aussi nombreux que les pays du continent noir. Les Togolais ont-ils pris une destination différente de Panama"?, se demande le journal.
Découragés par les expériences passées, ne déposent-ils plus leurs trésors de guerre dans les paradis qui peuvent devenir des enfers dans certains cas ?
Selon le Rendez-vous, "le Togo a tous les arguments pour être présent à ce rendez-vous du grand scandale mondial. S’il y est absent, il représente un grand absent et il va falloir chercher avec un peu plus de sérieux la nouvelle destination de l’argent que les énergumènes de la République nous volent pendant que le pays s’endettent et que les hôpitaux manquent du minimum vitale pour tourner", relève le journal
Gestion sulfureuse de F. Maganawe, du PERI 1 au PERI 2, l’odeur du déjà vu : Un projet-reliquat qui cache un détournement, fait savoir le journal.
Initiative louable financée par la Banque Mondiale à travers le projet PERI, projet d’éducation et renforcement institutionnelle, elle a connu deux phases, PERI 1 et PERI 2. Le financement de PERI 1 tournait entre 20 et 25 milliards Fcfa. L’objectif des bailleurs est de former les communautés à l’auto-prise en charge, aussi bien en ville que dans les villages, de la construction et la gestion des salles de classe pour la bonne marche des écoles.
Selon le journal, le projet PERI 1 a permis la construction d’environ 900 salles de classe. Pour le cas précis des écoles primaires par exemple, on met de l’argent à la disposition des COGEP, comité de gestion des écoles primaires. Cet argent est géré par un comité de 21 membres dont 10 membres appartiennent au bureau exécutif avec les directeurs des écoles qui occupent toujours le secrétariat général. Les COGEP gèrent la construction des salles de classe, des forages, la confection des tables bancs et autres.
FTF/Guerres de clans et copinages autour des désignations des officiels : L’incapacité du Colonel Akpovy à discipliner sa troupe conduit le football togolais vers une autre impasse, titre le Bi-Hebdo, LE CORRECTEUR
Selon le journal, la sérénité retrouvée au sein de la fédération togolaise de football après l’élection du Col Akpovy ne serait apparemment que de courte durée.
"Si les acteurs du football apprécient la lueur d’espoir qui pointe à l’horizon, les vieux démons de la discorde et du désordre ne semblent pas avoir dit leur dernier mot" ; Le journal reproche au président de la Ftf, son incapacité à s’imposer à son entourage encombrant ne fait qu’aggraver la plaie déjà très béante.
A ce jour, des individus se permettent de s’attribuer des titres à la FTF et d’agir en toute impunité au nom du président sans que ce dernier n’ose lever le petit doigt, rapporte le Correcteur.
L’OTR, une institution qui fait l’unanimité contre elle dans sa volonté de tuer l’économie nationale, écrit le journal.
A quoi rime cette pratique de deux poids deux mesures au sein de la même structure ? se demande le Correcteur. On constate alors aisément que le sérieux apparent que semble afficher l’OTR n’est que de façade et que le sabotage économique se produit même avec ce nouvel instrument de contrôle, mais avec subtilité. On a l’impression que si l’on est proche du pouvoir, il y a des faveurs dont on bénéficie et auxquelles d’autres n’ont pas droit, développe le journal.
"S’il faut renflouer aveuglement les caisses de l’Etat par tous les moyens en émettant des taxes à tout vent sans tenir compte des moyens financiers réels dont disposent les commerçants, entrepreneurs et autres, il est clair que progressivement des gens mettront la clé sous le paillasson. Au lieu d’encourager l’investissement, on le tue à petit feu", note le Correcteur.
Multitude de projets à succès conclus en marge du 56e anniversaire de l’indépendance du Togo : Marc Fonbaustier, ambassadeur de France au Togo : "Le pays est en train de récolter ce qu’il a semé", lit-on à la Une du Quotidien privé, FORUM DE LA SEMAINE.
Nouvelle aérogare, réhabilitation de l’hôtel du 2 février, mise en œuvre d’un nouveau projet d’assainissement pour la capitale, inauguration d’une usine d’assemblage de moto…ce sont là autant de structures qui viennent apporter un plus au développement.
Et l’Ambassadeur de Franceau Togo depuis 18 mois constate que, « le Togo est véritablement en voie de son développement. Il est en train de récolter ce qu’il a semé depuis plusieurs années », a fait savoir le diplomate français.
Préfecture d’Agou/affaire des peuhls transhumants : Le Préfet dans un rôle trouble dans le dossier des Vols de récoltes et d’assassinat d’Apélété Agbéko ;-Les députés Aményo et Dobou interpellés par les populations, rapporte le journal.
Fête de l’indépendance : Les Evêques du Togo mettent le pouvoir et l’opposition devant leurs responsabilités ;-"la relative tranquillité que connaît notre pays ne doit pas servir de prétexte à un abandon pur et simple des questions liées à la limitation du mandat présidentiel", affiche LIBERTE, Quotidien privé.
Contrairement à ce que pensent certains acteurs de la vie politique, la conférence des évêques du Togo (CET) note aussi que le Togo va mal. Elle vient de sortir une déclaration dans laquelle, elle s’adresse à l’église, à la classe politique, à la société civile et parle des responsabilités. La CET évoque la gestion politique et la justice sociale, la justice judiciaire, la responsabilité et la vérité. Elle lance un appel à la cohérence, à la transparence, à la mise en œuvre des engagements pris, à l’organisation des élection locales, à l’égalité de traitements des citoyens, à combattre l’impunité et à promouvoir le dialogue. Les évêques parlent également des interventions de l’Eglise depuis l’indépendance, lit-on dans les colonnes de Liberté qui publie l’intégralité de la note du CET.
56e anniversaire de l’indépendance/Discours présidentiel : Faure Gnassingbé a encore fait du Faure Gnassingbé ! Aucune annonce spéciale
Pour Liberté, les populations sont restées sur leur soif après avoir écouté le discours du président. « Pas grande chose à se mettre sous la dent. S’il a bien évoqué, entre autres certains sujets importants comme la décentralisation et les élections locales, il s’est contenté du service minimum et s’est employé à se peindre un bilan reluisant de ses actions et s’accorder une sorte d’auto satisfecit. Aucune annonce à l’occasion de cette journée spéciale pour le Togo. Du Faure Gnassingbé en somme pour tout résumer», analyse le journal.
Jean-Pierre Fabre absent des célébrations officielles de l’indépendance, l’opinion divisée, lit-on dans les colonnes de TOGO MATIN, Bi-Hebdo.
Le leader de l’opposition togolaise n’a participé à aucune manifestation officielle marquant la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance ce 27 avril. Pourtant, le statut de chef de file qu’il revendique lui fait cette obligation..., précise le journal.
Selon Togo Matin, "Promesse tenue puisque Jean-Pierre Fabre n’a été aperçu à aucune des célébrations de l’anniversaire de l’indépendance et ne s’est pas fait représenté non plus".
Des ouvriers de mèche Amina, une entreprise de fabrication de mèches de cheveux synthétiques à Lomé, ont manifesté le mardi 26 avril dernier pour de meilleurs conditions de vie et de travail. Les griefs des ouvriers mécontents depuis le vendredi dernier sont entre autres l’augmentation de salaires, changement de délégués à la tête du personnel, un bon traitement, rapporte le journal.
L A T
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