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La Secrétaire générale condamne la recrudescence des violences au Burundi

Burundi - Diplomatie
La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean, condamne fermement l’attaque qui a causé la mort du Général Athanase Kararuza, conseiller du premier Vice-président burundais en matière de défense et de sécurité, ainsi que celle de son épouse et de sa fille, le 25 avril 2016, à Bujumbura.
Elle condamne également les assassinats du lieutenant-colonel Emmanuel Buzubona, le 20 avril 2016, et du lieutenant-colonel Darius Ikurakure, le 22 mars 2016, ainsi que les attaques dans lesquelles ont été blessés, le 24 avril 2016, M. Martin Nivyabandi, Ministre des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre, et le Colonel Donatien Ndabigeze, membre des services de renseignements.

« La multiplication d’attaques ciblées visant des personnalités politiques et militaires, ainsi que les citoyennes et citoyens burundais, est le signe d’une détérioration de la situation sécuritaire à laquelle il faut mettre un terme de toute urgence ", a déclaré Mme Jean. "Dans ce contexte, il faut que les dispositions nécessaires soient prises rapidement en vue du déploiement de la force de police onusienne, prévue par la résolution 2279 adoptée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité des Nations unies, le 1er avril 2016 ", a-t-elle souligné.

La Secrétaire générale de la Francophonie salue la décision de la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, d’entamer un examen préliminaire sur les violences commises au Burundi depuis avril 2015. " Toutes les mesures doivent être prises pour rétablir la stabilité au Burundi. C’est pourquoi j’encourage, comme annoncé par le Président Benjamin Mkapa, facilitateur au titre de la médiation régionale, l’ouverture prochainement, à Arusha, du dialogue inclusif. La tenue d’un tel dialogue, réellement inclusif et associant toutes les parties dans un esprit constructif, permettra un apaisement des tensions et une solution à la crise burundaise ", a-t-elle ajouté.

Pour rappel, la gravité de la situation au Burundi a conduit le Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réuni à Paris le 7 avril 2016 pour sa 97e session, à suspendre temporairement la coopération multilatérale francophone en faveur de la République du Burundi, en vertu du Chapitre V de la Déclaration de Bamako. Cette décision induit la suspension de toute coopération avec le Burundi, à l’exception des programmes qui bénéficient directement aux populations civiles et de ceux qui peuvent concourir au rétablissement de la démocratie.

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