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Au moins cinq policiers blessés dans des affrontements à Lubumbashi

Congo RDC - Societe
Les affrontements qui ont éclaté la veille, entre policiers et des militants de l’Unafec, ont fait cinq blessés dans le camp des policiers, a annoncé le commissaire divisionnaire adjoint de la police dans le Haut-Katanga, le général Jean-Bosco Galenga, ce vendredi 22 avril.
Au moins cinq policiers ont été blessés dans des accrochages qui les ont opposés à des militants du parti de l’opposition Unafec (Union nationale des fédéralistes du Congo) dans la commune de Lubumbashi, ce jeudi 21 avril, a indiqué le général Jean-Bosco Galenga. Les militants de l’UNAFEC ont perdu leur sang-froid après que la police ait arraché mardi les effigies de Moïse Katumbi, l’ex gouverneur de l’ex-province du Katanga au siège du parti.

La police aurait été déployée dans la commune de la Kenya (Lubumbashi) pour rétablir l’ordre public. " La police n’est pas intervenue parce que l’on contemplait les effigies d’un acteur politique. Elle est intervenue parce qu’il y avait trouble d’ordre public à cet endroit-là ", précise le général, ajoutant que plusieurs manifestants ont été arrêtés à la suite des affrontements.

En ce qui concerne le recours aux gaz lacrymogène par la police, il s’agit d’une réponse à " l’attitude provocatrice " des manifestants, argumente l’officier de police. Le général déplore l’implication des mômes de 12 ou 13 ans durant ces accrochages.

En rapport avec cette affaire, treize personnes ont été conduit devant la justice. Elles sont accusées d’être les meneurs de ces émeutes.

Une branche des forces de l’ordre congolaises, lourdement armées aurait reçu l’ordre mardi d’enlever tous les calicots portant les effigies de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, Moïse Katumbi, placardées à la devanture du siège du parti, poussant les militants du parti dans une colère sans suite.