Silence assourdissant sur le rapt de près de 500 femmes et enfants
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Nigéria
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Societe
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C’est l’ONG Human Rights Watch (HRW) qui est montée au créneau pour dénoncer l’indifférence au sommet de l’Etat nigérian sur l’enlèvement par Boko Haram, il y a un an, de près de 500 femmes et enfants dans la ville de Damasak.
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Pour HRW, le silence qui règne autour de l’enlèvement de près de 500 femmes et enfants dans la ville de Damasak (Extrême-nord), est inquiétant. Pour les responsables de l’organisation de défense des droits de l’homme, le même traitement et la même couverture médiatique, doit être réservé aux filles de Chybok qu’aux femmes et enfants de Damasak.
Ces derniers ont été enlevés en mars 2015 dans la ville de Damasak alors que les troupes nigériennes et tchadiennes reprenaient le contrôle de la localité. Depuis, plus aucune nouvelle d’eux. Pour HRW, les autorités ne s’émeuvent pas plus que ça sur leur sort et ne fait pas diligence pour retrouver leurs traces.
Le groupe islamiste qui sévit au Nigeria et dans d’autres pays de la sous-région, s’est spécialisé dans le rapt d’enfants et de femmes. Ces derniers, s’ils ne sont pas exploités et violés, sont utilisés comme bombes humaines. Pour preuve, nombre des plus récentes attaques kamikazes, ont été perpétrées par des femmes et des enfants.
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