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Sept (7) personnes démissionnent de l’ASVITTO pour gestion « opaque » de fonds et absence de résultats

Togo - Societe
L’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat d’avril 2009 refait surface ce mardi. En conférence de presse, un groupe de personnes citées dans cette affaire et membres de l’Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO), ont présenté leur démission de ce regroupement, a constaté l’Agence de presse
Afreepress.
Ces personnes, toutes des corps habillés au nombre de sept (7), reprochent à l’association dirigée par l’ancien commandant des Forces armées togolaises (FAT), Olivier Amah Poko, en exil, un certain nombre de choses, notamment l’absence de compte rendu visant à trouver des solutions à cette affaire dans laquelle elles disent avoir été torturées, la gestion opaque des fonds alloués à l’association, l’absence de suite donnée aux propositions faites pour aboutir à une solution favorable et la volonté manifeste de ne point engager de discussions avec le pouvoir judiciaire et l’exécutif pour un règlement définitif.

Il s’agit du sergent-chef Kossi KEBERA, des sergents Abalo PAPALI, Mazabalo AGNAM et Palabamzémani PADARO, du gendarme Menveïdom KAMOUKI et de l’officier de police Eyadéma NAYO.

Pour eux, cette démission est « volontaire » et « définitive », parce qu’ayant jugé que l’ASVITTO n’est plus habilitée à parler en leur nom.

Pour trouver un cadre de discussion avec le pouvoir judiciaire et l’exécutif afin qu’ils puissent être finalement repris dans leur différent corps et parvenir à la libération des autres personnes qui croupissent encore en prison dans le cadre de cette affaire, ces démissionnaires de l’ASVITTO ont créé une cellule avec d’autres personnes citées dans cette affaire mais qui ne sont pas membres de ladite association.

L’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat d’avril 2009 a fait l’objet d’un procès devant les tribunaux à Lomé. Considéré comme cerveau de cette affaire, Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a écopé de 20 ans de prison.

Telli K.