E-gouvernement : Initiative togolaise au service de la chine ?
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Togo
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"Améliorer la communication et l’efficacité entre usagers et administrations ou entre les administrations", a-t-on projeté en mettant au point le fameux E-gouvernement. Pour ce faire, le ministre d’Etat, Adji Othèt Ayasor a dû cueillir un prêt concessionnel de 25 millions de dollars dans une banque chinoise.
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Le projet E-gouvernement devait non seulement donner un coup accélérateur dans la prestation de service des administrations publiques, mais aussi pourvoir de l’emploi en l'occurrence dans le secteur informatique (puisque tous les 500 édifices devront avoir recours à un service informatique en bonne et due forme).
De même, le chantier d’installation du réseau est en lui-même un gros chantier pour les entreprises informatiques qui peinent à écoper de vrais chantiers informatique, car déloyalement concurrencées par les Chinois. Mais pour le cas du E-gouvernement, les promesses et les rêves sont bien loin des réalités.
Les fonds proviennent de la China Exim Bank sous forme de prêt concessionnel. Ce qui veut dire, selon la définition du prêt concessionnel qu’environs 35% des 25 000 000 de dollars seront en don. Puisque que c’est la Chine qui paie la facture, c’est elle qui commande !
C’est sur cette base que le projet est confié gré à gré au géant chinois Huawei qui rafle déjà tous les marchés chez Togo Télécom.
De là, il est claire que le Togo n’aura aucun avantage en terme de d’emploi dans ce projet. De même, les techniciens chinois de Huawei viendront prendre le contrôle de nos administrations publiques pour l’exécution des travaux, et désormais, nous n’aurons plus aucun secret pour ces professionnels de l’espionnage.
En somme, le E-gouvernement aussi mirobolant soit-il, ne sera qu’un lourd endettement au profit de la Chine.
D'aucuns diront qu’une fois les installations finies, la gestion sera confiée aux techniciens togolais. A ces gens, nous demanderont de se questionner sur la présence des Chinois aux Palais des Congrès de Kara et Lomé pourtant construits il y a des décennies. Ou encore, l’omniprésence de ces Chinois à Togo Télécom.
Comme on pense que le Togo n’a pas suffisamment de techniciens de haut niveau pour ces travaux, on se demande où ils mettent le Togolais Victor Agbégnénou, auteur de système de communication sans fil PWCS (Polyvalent Wireless Communication Systems) dont les multiples innovations technologiques sont abandonnées au service de la France, pendant que les commandes de la technologie du pays sont confiées à une économiste.
A.L
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