Le Togoland ne veut pas entendre parler d’élections
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Ghana
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Politique
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Les élections générales au Ghana ce sera en novembre 2016 mais déjà, elles suscitent des remous. Dans la région de la Volta, des leaders politiques indépendantistes ne veulent aucunement entendre parler du processus électoral sur leur territoire le Togoland.
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Le Togoland, un territoire colonisé auparavant par l’Allemagne et rattaché après au Ghana suite au referendum de 1956 a de tout temps été l’objet de vifs débats politiques. Ces revendications avec des relents indépendantistes se font plus bruyantes à l’approche des élections générales prévues pour novembre 2016. Alors que le processus électoral a été enclenché par la Commission électorale, des Leaders du Western Togoland Assembly (WTA), ne souhaitent que les populations du Togoland soient associées à ce scrutin. Aussi invitent-ils la cessation de toutes activités liées à ce scrutin.
Soutenant que le Togoland n’est pas une région administrative du Ghana, qui de surcroit réclame son indépendance, les leaders du WTA, mettent en gardent les autorités d’Accra. Ils invitent donc la " Commission électorale à reconsidérer sa décision d’organiser les élections de 2016 dans le Togoland ".
Le secrétaire général du WTA Korku Avotri a d’ailleurs déclaré que " toutes démarches contraires au souhait exprimé comme étant un acte d'agression, d’intrusion, de violation du droit international contre le Togoland et la violation des droits souverains des ghanéens ". On attend donc de voir jusqu’où ira ce bras de fer.
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