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Revue de presse du 16 mars 2016

Togo -
Quatre parutions parvenues à la Rédaction d’iciLome ce 16 mars 2016. Divers sujets au menu.
Politique togolaise : Le CAR, c’est fini, qui pour sauver ce bélier noir?, écrit à la Une de l’Hebdo LE MESSAGER, qui cherche à savoir les raisons pour lesquels, Me Agboyibo évite les médias.

Dans le bras de fer entre le président actuel du parti politique CAR et le président d’honneur, Me Yawovi Agboyibo, le journal le Messager souligne que, "Me Agboyibo apparaît désormais aux yeux de la majorité des Togolais et de plusieurs observateurs comme un danger pour la démocratie. Il a plutôt intérêt à clarifier sa position, prendre son courage et proposer de façon raisonnable les solutions de sortie de cette crise. Au quel cas, ce serait aussi fini pour le CAR".

Lutte contre la fraude et la mauvaise gestion dans l’administration publique : ET si les autres structures étatiques emboitent le pas à l’OTR et au ministère de la Santé ?, se demande le journal.

Selon le Messager, aujourd’hui, l’OTR et le ministère de la santé sont passés à la vitesse supérieure dans la lutte contre la corruption.

L’auteur de l’article invite les autres structures de l’administration, dont la pratique fait rage, d’emboiter le pas à l’OTR et le ministère de la santé

"Parmi ces structures, il y a bien le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières dirigé par André Johnson, celui de l’Agriculture où plusieurs rapports des institutions internationales ont révélé des cas de fraudes", indique le journal.

LIBERTE, quotidien privé est dans les kiosques. A sa Une, le journal titre/Fréquents reports des conférences à Lomé : A quand au juste la fin de la réhabilitation de l’Hôtel 2 Février ? cherche à savoir le journal.

Que se passe-t-il au juste avec le Radisson Blu Hôtel 2 Février ? Commencée depuis plusieurs mois voire années, la réhabilitation prend des allures d’un véritable travail de Sisyphe. La dernière illustration en date, c’est un rendez-vous sur l’investissement hôtelier censé s’y tenir en avril prochain qui vient d’être reporté. Pour non finition des travaux de rénovation. La nième manifestation ajournée pour les mêmes motifs. Et si Faure Gnassingbé faisait une croix sur sa tant rêvée conférence sur la sécurité maritime en Afrique ?, commente Liberté dans ses colonnes.

Liberté souligne que les derniers développements de l’actualité sur le plan sécuritaire et la psychose semée par les terroristes sur le continent africain, avec les attaques à Bamako en novembre 2015, à Ouagadougou en janvier et à Abidjan le dimanche dernier, pas sûr que les gens soient trop chauds pour ce rendez-vous. Et ce n’est pas le folklore de simulation de contrattaque terroriste effectué dernièrement par le pouvoir qui devrait rassurer les participants.

Lutte contre la corruption au Togo : Le gouvernement traque les menus fretins, les gros poissons ne sont pas inquiétés, pense Liberté.

Selon Liberté, au Togo, il existe bel bien la corruption et les cas relayés par le quotidien public hier en sont la preuve. Mais à y voir de près, on est obligé de dire : beaucoup de bruit pour rien du tout. Parce que les agents de santé que le gouvernement veut exposer comme des trophées de guerre ne sont que la face visible de l’iceberg qui ravage l’économie togolaise. Sont-ce ces agents qui font figurer le Togo parmi les pays les plus corrompus ? Que se serait –il passé si les fonds détournés n’étaient pas des dons du Fonds Mondial des fonds GAVI ?, commente le journal.

LA DEPECHE, Hebdo affiche à sa Une/ A l’occasion d’une messe d’action de grâce : M Pascal Bodjona procalmé Ambassadeur Extraordinaire de La Miséricorde

Cette nouvelle mission reçue de la part du Seigneur, consiste pour Bodjona à promouvoir la Réconciliation et la Paix autour de lui.

C’était le vendredi 11 mars dernier à l’Eglise Catholique Saint Antoine de Padoue de Hanoukopé où parents, amis de la famille de Pascal Bodjona ont assisté à la messe d’action et de grâce pour dire merci au Créateur par Pascal Bodjona après 525 jours passés en prison dans une affaire dite d’escroquerie internationale.

Terrorisme : AQMI à nos portes ; Cotonou, Dakar et Lomé, les prochaines cibles, fait savoir le journal.

"Dans le viseur des fous d’Allah, deux pays. Le Sénégal, et le Togo notre pays. Pour les mêmes raisons, Dakar et Lomé sont jugés trop proches de Paris. Pour cela, il faut les "terroriser" ! La menace doit être prise au sérieux. A Dakar tout comme à Lomé, des infiltrations seraient en cours pour la reconnaissance des sites à frapper. AQMI est à nos portes, redoublons tous de vigilance", note le journal.

FRATERNITE, Hebdo s’intéresse au sous-emploi de la jeunesse et écrit/Le sous-emploi, l’autre réalité qui décime la jeunesse togolaise.

"L’institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed) a publié le 30 décembre dernier, les résultats des travaux d’analyse de l’enquête QUIBB 2015 et l’élaboration du profil de pauvreté. Selon les statistiques le taux de chômage a baissé de 6,5% en 2011 à 3,4% en 2015, soit une réduction de moitié (3,1 points de pourcentage°. Par contre le taux de sous-emploi a augmenté de 2,1 points ; il est passé de 22,8% en 2011 à 24,9% en 2015. Ces chiffres, selon Fraternité, montrent que les Togolais, surtout la jeunesse cherche à travailler même si ce travail ne comble pas leurs attentes. Le mal est que ces jeunes sont exploités surtout par certaines entreprises étrangères", commente le journal.

Crise au CAR : Me Agboyibo, un faux démocrate ? se demande l’auteur de l’article.

Selon Fraternité, le CAR est pris au Togo comme une formation politique stable. Mais, la crise que ce parti traverse ces derniers jours démontre le contraire.

"Pris pour être l’un des partis de l’opposition les plus stables du Togo, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) est actuellement secoué par une crise interne sans précédent. A l’origine, la tentative de retour aux affaires du président d’honneur dudit parti, Me Yawovi Agboyibo. Une velléité contre laquelle s’oppose ouvertement le président national du parti des déshérités, Me Dodzi Apévon. Et c’est ici que les masques commencent par tomber pour montrer aux Togolais, les vrais visages de certains démocrates", pouvait-on lire dans les colonnes de Fraternité.