Ainsi, L'Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso parlant de justice, affiche à sa Une : ‘'Tribunal militaire de Ouagadougou : On ne sait plus à quel juge se vouer''.
Selon le journal, "alors que dans l'affaire dite des écoutes téléphoniques les preuves avaient été formellement établies et il ne restait plus que l'hypothétique extradition de Guillaume Soro pour qu'il rejoigne, dans les géôles de la MACA (Maison d'arrêt et de correction de l'armée, Ndlr), son présumé interlocuteur, Djibrill Bassolé, voilà que du parquet militaire, nous parviennent des informations étranges".
En effet, rapporte L'Observateur Paalga, le commissaire du gouvernement, Norbert Koudougou a déclaré, lundi à Ouagadougou que : "Jusqu'à preuve du contraire, nous n'avons pas pu authentifier ces écoutes-là".
Et le confrère d'écrire ‘'autant dire qu'il vient de rabattre bruyamment le caquet à nombre d'autorités qui se mêlaient d'une affaire de justice (pour des raisons qui gagneraient à être clarifiées), avaient affirmé, publiquement et sans ciller, que les propos attribués au président de l'Assemblée nationale ivoirienne et à l'ancien ministre burkinabè des affaires étrangères étaient authentiques et authentifiés''.
En politique, le quotidien Le Pays informe que des militants du Parti national de la renaissance (PAREN) ont lancé une pétition pour demander le retour de Abdoul Karim Sango, membre démissionnaire du parti.
De son côté, le quotidien privé Aujourd'hui au Faso évoque les futures échéances électorales, titrant : "Elections municipales : La CODEL (Convention des organisations de la société civile pour l'observation domestique des élections)pour assurer une continuité du rôle des OSC".
Le même journal, en sport, arbore : "Asfa Yennega : L'entraineur, persona non grata sur le terrain vert", informant que des supporters de l'équipe de première division Asfa Yennega ont empêché le coach, d'avoir accès au terrain d'entrainement.
"Défaite sur le score de 2 buts à 0 le samedi dernier, à Koudougou, par BPS, l'ASFA Yennega occupe aujourd'hui, le13e rang du classement. Intolérable pour ses supporters qui ont monopolisé le terrain d'entrainement et ont déclaré l'entraineur, persona non grata, lundi 8 février dernier", rapporte le journal.
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