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Les militaires radiés de 2011 font la Une des journaux burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les journaux burkinabè ont largement commenté ce vendredi, la situation des militaires radiés en 2011 suite aux mutineries, suite à une conférence de presse, la veille à Ouagadougou.
Ainsi, le quotidien privé Aujourd'hui au Faso barre à sa Une : "Mutinerie de 2011 : Dernier coup de semonce des militaires radiés", renseignant qu'une délégation des 566 militaires radiés cinq ans plus tôt, ont animé une conférence de presse, jeudi à Ouagadougou.

"A cette occasion, ils ont encore interpellé les autorités leur demandant de se pencher sur leur situation en arguant qu'il s'agit de la +dernière conférence de presse pour un déballage complet de la situation politico-militaire+", écrit Aujourd'hui au Faso.

Pour sa part, L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore : "Les militaires radiés baissent les armes".

Selon le confrère, c'est avec des voix trahissant une certaine amertume que les militaires radiés suite aux mutineries de 2011 ont annoncé leur décision de faire une trêve dans la lutte pour leur réintégration.

"La décision, selon eux, se justifie à deux titres : l'absence d'une oreille attentive du côté de l'autorité, les informations tendancieuses à leur encontre et sur leurs rencontres dont l'objectif, selon eux, est d'obtenir une réintégration dans l'armée", rapporte L'Observateur Paalga.

Pour sa part, le journal Le Quotidien reprend en première page les propos du porte-parole des militaires radiés qui déclare : "C'est parce qu'il n'y a pas d'officiers parmi nous que notre problème traine".

Le journal précise que radiés mais impuissants, les ex-militaires ont dû attendre le départ de Blaise Compaoré pour pouvoir faire du bruit.

"Nous nous sommes tus de 2011 à 2014 parce que chacun savait ce qui l'attendait s'il levait le petit doigt", a dit le porte-parole, l'ex-soldat de première classe Hervé Antoine Tapsoba, dont les propos sont relayés par Le Quotidien.