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Zuma malmené au Parlement par Malema et Cie

Afrique du Sud - Politique
Très attendu sur son discours au Parlement, le président sud-africain n'a eu à faire que quelques secondes de discours avant d'être interrompu par les députés du parti du farouche opposant Julius Malema. Après avoir fustigé et renié le président de la République, M. Malema et ses députés ont choisi de vider l'hémicycle. Cette attitude n'a pas fait l'unanimité au sein de l'opposition.
Chose promise, chose due!

Après avoir accepté de payer une partie des fonds spoliés pour rénover sa résidence privée de Nkandla, le chef de l’État arc-en-ciel était très attendu au Parlement pour son discours à la nation sur l'état de cette dernière. Et au Parlement, le leader des Combattants pour la liberté économique (EFF), Julius Malema, l'y attendait de pied ferme.

A peine le président avait commencé sont discours que M. Malema l'a interrompu. Critiqué d'avoir fait plongé l'économie du pays, Jacob Zuma a essuyé les critiques de Malema qui l'a au final renié en tant que président. "Zuma n'est plus un président qui mérite le respect de qui que ce soit. Il a volé l'argent des citoyens, provoqué la dégringolade de l'économie et transformé ce pays en une farce. Et ensuite il rigole. On ne peut pas accepter qu'il fasse ce qu'il veut de ce pays. Nous n'acceptons pas cela" a-t-il martelé avant de quitter le Parlement.

La priorité n'est pas Zuma!

Faisant référence à l'affaire de sa résidence privée et aussi à la gestion du pays, Malema estime que "Zuma a perdu sa crédibilité et sa légitimité en tant que président d'Afrique du Sud".
Si la position du leader des EFF, est très suivie au sein de la classe politique de l'opposition, la démarche d'hier a été perçue comme une perte de temps par les autres partis, notamment l'Alliance démocratique, premier parti de l'opposition.

Pour Mmusi Maimane, leader de cette formation, "...la réalité est que nous pouvons passer notre temps à discuter d'un individu aux dépens des 8,3 millions de Sud-Africains qui n'ont pas de travail. La discussion de ce soir (hier) aurait dû être sur comment aider ces 8,3 millions d'individus, cela aurait dû être la priorité". "Alors que Malema et son parti ont réduit le Parlement en une discussion autour d'une personne", a-t-il regretté.