Les victimes de l’érosion côtière crient leur désarroi
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Togo
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Societe
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Le collectif des victimes des érosions côtières n’en démordent pas face au mutisme des autorités portuaires. Ils ont encore fait part de leur drame, dû à la construction du troisième quai de Lomé au cours d'une conférence de presse tenue jeudi.
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« La population souffre et nos activités sont bouleversées. Après la construction du 3ème quai, l’érosion côtière s’est accélérée. Mon palais, de même que le cimetière sont dans la mer. Il faut que les responsables du port autonome de Lomé et du 3ème quai viennent nous dédommager », déplore Koulahawo Koffi Agbavi III du collectif des victimes de l’érosion côtière du village d’Agbavi.
A l’en croire, les autorités sont visiblement conscientes du drame. Elles ont remis des sommes d’argent aux familles touchées par l’avancée de la mer d’aller louer des chambres ailleurs. Mais la somme est insuffisante et ne résout que partiellement le problème.
« Ils ont donné 240.000 FCFA aux gens d’aller louer, or, cette somme ne couvre qu’un an d’avance pour les locations. De plus, cette somme est insignifiante », fait-il remarquer.
Koulahawo Koffi Agbavi III regrette que la structure COA de la Banque mondiale chargée de faire l’enquête sur l’érosion côtière ne fait pas assez. « Il y a une enquête qui est en cours, mais ils ne respectent pas leur engagement », regrette-t-il.
Ce drame que vivent les populations d’Agbavi, touche aussi d’autres villages côtiers du Togo, entre autres, Agbodrafo, Aného, Kpémé.
A.G
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