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Ces malades de cancer qui doivent encore attendre

Togo - Sante
En octobre 2015, le gouvernement togolais a annoncé la création d’un institut de cancérologie. Mais il faudra attendre deux (02) ans pour que les financements soient trouvés. Pendant ce temps, les malades du cancer meurent.
2500 voire 3000. C'est le nombre de décès du au cancer que le Togo enregistre annuellement. Une situation inquiétante qui amène certains malades à se faire traiter dans les pays de la sous-région ouest africaine notamment, le Ghana, la Côte d’Ivoire etc. D’autres qui ont les moyens se font traiter dans les hôpitaux européens ou maghrébins.

Cette décision du gouvernement de mettre en place un institut national de soin et de recherche spécialisé en cancérologie est quelque peu tardive selon certains.

En effet, il y a deux (02) ans, Fernand Missohoun, cancérologue togolais à Paris était à Lomé. Au cours de son séjour, il a rendu visite aux malades du cancer au CHU-Sylvanus Olympio et leur a fait quelques traitements. Fernand Missohoun a également rencontré les étudiants en médecine de l’Université de Lomé.

Durant son bref passage, il a laissé entendre son désir de servir son pays au cas où les autorités lui font appel et mettent à les moyens à sa disposition. Mais son appel est resté sans réponse jusqu’à ce qu’il n’accepte mettre toute sa compétence au service du Gabon qui lui a fait une cour assidue.

Ils sont nombreux, ces médecins togolais de la diaspora disposée à mettre leurs compétences au service de leurs pays. Mais malheureusement, ils sont peu attendus. Pour autant, ils ne se découragent pas et portent assistance au Togo à travers leurs associations.

Pendant qu'on cherche de l'argent, en faisant des courbettes auprès des partenaires, les malades de cancer, eux, meurent dans le silence.

Vivement que les autorités dotent le pays d’institut de cancérologie, afin que le nombre de décès diminue.

A.G